Briqueterie ; fonderie
Briqueterie Rigault, puis Froment ; puis Fonderie Bloch
Briqueterie Rigault, puis Froment ; puis fonderie Bloch
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Noailles ; 441 rue de la Messe
Oise
Noailles
Messe (rue de la) 441
1999 AC 73
En ville
Atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; bureau d'entreprise ; logement d'ouvriers ; pont-bascule
1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1913 ; 1952
Daté par source ; daté par tradition orale
Attribué par source
Rigault Paul (commanditaire)
Briqueterie fondée en 1896 par Paul Rigault, entrepreneur de maçonnerie. En 1913, il fait construire un four à feu continu doté d'une cheminée de 28 m de haut, portant la date. Il est également raccordé à la ligne ferroviaire Hermes-Beaumont-sur-Oise. En 1929, l'activité est poursuivie par Albert Froment. L'année suivante la briqueterie est acquise par Aubry, directeur de la Grande Briqueterie d'Acheux (Somme). En 1951, les bâtiments sont convertis en fonderie portant la raison sociale Raymond Bloch. Le four de l'ancienne briqueterie est alors utilisé pour la fonte du plomb et du laiton, tandis que de nouveaux bâtiments industriels, hangars et bureaux sont érigés pour la nouvelle destination du site, à la place des halles de séchage. Cessation d'activité en 1985. En 1992, le site est occupé par l'entreprise Noailles Récupération, spécialisée dans la récupération de métaux. La cheminée d'usine ainsi que plusieurs bâtiments de l'ancienne fonderie ont été détruits. 1913 : construction d'un four Hoffmann à 14 ouvertures (2 x 7). Vers 1960, le site comporte 6 fours. Vers 1940, la production des briques est effectuée à l'aide d'une presse à air comprimé, moulant deux briques à la fois. En 1949, la briqueterie est dotée d'une presse rotative d'une capacité de production de 1200 briques / heure. Vers 1940, la briqueterie compte 21 employés durant la période d'activité (du 15 mars au 1er septembre). Après 1951, la fonderie occupe plus de 40 salariés en continu. 1983 : 30 salariés.
Brique ; ciment ; enduit ; essentage de tôle
Tuile mécanique ; tôle ondulée ; ciment amiante en couverture
En rez-de-chaussée ; sous-sol ; en rez-de-chaussée surélevé
Charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
Toit à longs pans ; lanterneau ; pignon couvert ; pignon découvert
Énergie thermique ; produite sur place
Tous les bâtiments subsistants sont construits en brique, à l'exception d'un hangar industriel destiné au stockage et au triage des métaux, qui est à structure métallique apparente sur soubassement de brique et couverture en tôle ondulée. Les couvertures sont à longs pans et pignons couverts. Seul, le bâtiment abritant le four à 14 ouvertures comporte un lanterneau longitudinal pour l'aération. L'un de ses pignons est découvert. Les voûtes du four ont été détruites et laissent visibles la charpente en bois apparente recouverte de tuiles mécaniques provenant de l'entreprise Collin Muller d'Auneuil (Oise, canton d'Auneuil). Les maisons de briquetiers sont construites sur cave en briques de récupération, avec un soubassement enduit. L'une d'elle a fait l'objet d'une adjonction couverte d'un appentis en tôle fibrociment.
Établissement industriel désaffecté ; vestiges ; menacé
Propriété de la commune
1999
© Inventaire général
1999
Fournier Bertrand
Dossier individuel
Patrimoine industriel ; arrdt_beauvais
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens