Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineÉglise paroissiale Saint-Joseph
Église paroissiale Saint-Joseph






Référence de la notice
IA59004481
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
8 novembre 2011
Date de dernière modification de la notice
3 juin 2020
Rédacteur de la notice
Oger-Leurent Anita
Mentions légales
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Église paroissiale Saint-Joseph
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Joseph
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Sin-le-Noble ; rue Saint-Joseph ; Faubourg (le)
Canton
Douai nord
Lieu-dit
Faubourg (le)
Adresse de l'édifice
Saint-Joseph (rue)
Références cadastrales
2011 BB 91
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1901
Commentaire concernant la datation
daté par travaux historiques
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribué par travaux historiques
Description historique
Les sources d'archives concernant l'édifice n'ayant pas été retrouvées, l'ouvrage de l'abbé Anthime GAVELLE, <<i>>Répertoire historique et paroissial sur la ville de Sin-le-Noble, ancien faubourg de Douai, 1931<</i>> [impr. Nouvelliste-Dépêche, Lille], qui fut curé de l'église de 1919 à (...), est la principale source d'information sur ce bâtiment.£L'église Saint-Joseph, érigée au faubourg ouvrier Notre-Dame de Sin-le-Noble, a été bâtie sur les fonds propres de l'abbé Joseph Masure, appartenant à une famille tourquennoise d'industriels textiles, et alors vicaire de l'église paroissiale Saint-Martin de Sin-le-Noble. La première pierre fut posée le 19 mars 1901, jour de la fête de saint Joseph. La construction avait été confiée à l'architecte lillois Louis Meurillon, sans doute choisi par l'abbé Masure. L'entreprise Leblan frères fut chargée des travaux. Le montant de la construction s'éleva à 100 000 F. L'ouverture au culte se fit le 19 mars 1906. En septembre 1914, l'église fut touchée par un bombardement qui brisa les vitraux et lézarda les murs. Il semble que la tour ne reçut jamais de flèche.£A la mort de l'abbé Masure, en 1919, la propriété de l'église passa à son frère, François Masure, par ailleurs adjoint au maire de Tourcoing, qui prit en charge le coût des réparations nécessitées par les dégradations dues au conflit, après avoir perçu les indemnités de dommages de guerre. La propriété de l'édifice fut ensuite transmise à l'association diocésaine de Cambrai (en 1927 ?).£L'église a été fermée en 2007 pour cause de dangerosité. Le principe de la fondation, qui serait constituée de six piliers [...] simplement retenus entre eux par des poutrelles métalliques, leur dilatation et leur oxydation, est mis en cause (article de la Voix du Nord, édition Douai, 21-12-2009). D'autre part, la toiture fuit et le mérule a infesté la charpente. Renonçant à restaurer l'église, le diocèse de Cambrai l'a cédée au bailleur social Norévie, à charge pour celui-ci de la démolir. Cette démolition doit intervenir en 2011 et des logements sociaux succéder à l'édifice.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
brique ; calcaire
Matériaux de la couverture
ardoise
Typologie de plan
plan allongé
Description de l'élévation intérieure
3 vaisseaux
Typologie du couvrement
fausse voûte d'ogives
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe polygonale ; appentis ; toit en pavillon
Commentaire descriptif de l'édifice
L'église, qui n'est pas orientée (le choeur est au sud-est), est bâtie sur un plan allongé ; l'emprise du transept ne saille pas au-delà des murs des bas-côtés. L'édifice comprend trois vaisseaux. La première travée correspond à l'assise de la tour-porche, lui succèdent quatre travées de nef, le transept, deux travées droites de choeur, une abside à trois pans.£Le vaisseau central et le transept sont couverts par un toit à longs pans ; l'abside porte une croupe polygonale. Les bas-côtés, couverts en appentis, sont terminés par des chapelles plus basses, à trois pans, couvertes par une croupe polygonale. La tour-porche est terminée par un toit en pavillon.£La construction utilise la brique et ponctuellement la pierre calcaire blanche (ou le ciment ?) pour un usage décoratif.£L'élévation intérieure du vaisseau central, couverte, comme les bas-côtés, par une succession de fausses voûtes d'ogives en plein cintre, est structurée sur deux niveaux séparés par une frise. Les grandes arcades comprennent des arcs en plein cintre retombant sur des colonnes monolithes en pierre calcaire de Basècles (Belgique) supportant des chapiteaux à crochets. L'ensemble de l'élévation et des fausses-voûtes est enduit et peint.
État de conservation
désaffecté ; mauvais état ; menacé
Date de l'enquête ou du récolement
2011
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété d'une association diocésaine
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2011
Mentions légales
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel£151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex

Référence de la notice
IA59004481
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
8 novembre 2011
Date de dernière modification de la notice
3 juin 2020
Rédacteur de la notice
Oger-Leurent Anita
Mentions légales
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Contactez-nousEnvoyer un courriel