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Eglise paroissiale du Très-Saint-Rédempteur

Inventaire

église paroissiale

du Très-Saint-Rédempteur

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Roubaix ; rue Bourdaloue

Roubaix

Bourdaloue (rue)

1985 CX 518

en ville

1881 ; 1884 ; 1898

datation par source

Destombes Paul (architecte) ; Agostin d' ; (mosaïste)

attribution par source ; signature

L'église paroissiale du Très-Saint-Rédempteur, située dans le quartier ouvrier du Pile, avait été construite sur des fonds privés par l'architecte Paul Destombes, de Roubaix, de 1881 à 1884 (inscription en mosaïque dans le choeur). Le clocher avait été achevé en 1898. Le décor de mosaïque était signé : d'Agostin, de Roubaix. L'association diocésaine de Lille, propriétaire du bâtiment depuis 1926, l'a fait détruire en 1990.

brique

ardoise ; zinc en couverture

plan allongé

3 vaisseaux

fausse voûte d'ogives ; fausse coupole ; fausse voûte en berceau plein-cintre

toit à longs pans ; croupe ; appentis ; dôme carré

escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour

L'église, de style éclectique (néoroman et néo-Renaissance à l'extérieur, néo-gothique et classique à l'intérieur) , était construite en brique, avec quelques éléments de pierre jouant un rôle décoratif en façade et au chevet. La tour clocher en façade était en léger retrait, précédée d'une tribune à garde-corps fait de balustres en pierre ; elle était couverte d'un dôme carré. La première et la dernière travée des collatéraux étaient couvertes de dômes carrés. La sacristie était située dans le prolongement du collatéral de gauche, une chapelle dans celui du collatéral de droite. L'église était pourvue d'un toit en ardoise, la sacristie et la chapelle de toits en zinc. L'escalier permettant l'accès au comble était situé à gauche en entrant. L'intérieur, entièrement enduit, était à deux niveaux d'élévation : un niveau de grandes arcades en plein-cintre reposant alternativement sur des colonnes à chapiteau et sur des piliers, flanqués de pilastres cannelés, et un niveau de fenêtres hautes, circulaires. Un arc-diaphragme séparait la nef du choeur. La nef était couverte d'une fausse voûte d'ogives, le choeur d'une fausse coupole, les collatéraux de plafonds et les chapelles situées à l'extrémité des collatéraux de fausses voûtes en berceau plein-cintre. Au revers de la façade se trouvait une tribune d'orgue en bois.

détruit après inventaire

1990

propriété d'une association cultuelle

dossier individuel

1990

(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel£151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex