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Plateforme ouverte du patrimoine

Ouvrage avancé dit fort Louis, puis fort libre, puis fort de la Liberté, puis fort Castelnau, puis prison et centre de transmissions

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ouvrage avancé

Appellation d'usage

Fort Louis, puis Fort libre, puis Fort de la Liberté, puis Fort Castelnau, puis prison et centre de transmissions

Titre courant

Ouvrage avancé dit fort Louis, puis fort libre, puis fort de la Liberté, puis fort Castelnau, puis prison et centre de transmissions

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Coudekerque-Branche ; route des Forts

Canton

Coudekerque-Branche

Adresse de l'édifice

Forts (route des)

Références cadastrales

1980 AT 18

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Canal de Dunkerque à Bergues

Partie constituante non étudiée

Chapelle ; logement ; caserne ; magasin de munitions ; poudrière ; citerne ; aumônerie ; porte ; pont ; fossé ; jardin

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 17e siècle ; 2e quart 18e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1672 ; 1744 ; 1783

Commentaires concernant la datation

Datation par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

En 1657, une redoute de plan carré, dite de Saint-Louis, est edifiée par les Espagnols ; le maréchal de Turenne s'en empare lors du siège de Dunkerque en 1658. L'ouvrage est situé à 3, 9 km au sud de Dunkerque. Un nouvel ouvrage est construit par le maréchal de La Brouette sur les plans de Sébastien Le Prestre de Vauban en 1672. Le fort comprenait alors chapelle, aumônerie, casernes, logements, magasins, citerne et corps de garde. Occupé en 1712 par l'armée anglaise, il est détruit en 1714 après le traité d'Utrecht. Il est reconstruit en 1744 par l'ingénieur militaire Daniel Delafons ; l'ouvrage subit des transformations et des reconstructions en 1783 ; sun un plan non daté (dont il est difficile de dire s'il est antérieur ou postérieur à 1783) , il est formé de quatre bastions d'angle à cavalier, et de quatre demi-lunes situées au droit des courtines, au-delà du fossé ; celle de l'ouest, de taille plus réduite et aux aménagements renforcés, supporte le corps de garde et protège la porte d'entrée, située au centre de la courtine ouest ; au-delà de cette demi-lune se situent un pont et un bac permettant de franchir le canal de Bergues à Dunkerque ; un système de demi-lunes enserre l'ensemble, sauf à l'ouest, du côté de l'entrée et du canal ; les bâtiments sont régulièrement disposés au centre de la plate-forme : au-delà de l'entrée, deux corps de garde en vis à vis, une caserne disposée transversalement, et au-delà un bâtiment en forme de U comprenant le logement du major au sud-ouest, le pavillon des officiers au nord, le logement du commandant au sud-est ; figurent également sur le plan un four, près de l'entrée, les citernes, un magasin à poudre, la chapelle, l'aumônerie et le magasin à bois, au nord, un jardin régulier au sud, divisé en deux parties. L'ouvrage est transformé en prison militaire en 1815 ; déclassé en 1889, il est remis à l'Artillerie en 1891 ; le plan de 1898 (A.D. Nord 66J 1077) , levé au moment de la remise des avant-fossés aux Domaines, montre que l'organisation générale des bastions et des demi-lunes n'a guère été modifiée (les bastions semblent cependant avoir perdu leur cavalier) ; par contre, les bâtiments de la plate-forme ont presque tous disparu ; le jardin existe encore, avec un dessin modifié ; deux grands corps de bâtiment, séparés par un étroit passage, orientés nord-sud, ont été construits au-delà de la porte d'entrée. L'ouvrage sert de centre de communications télégraphiques entre 1914 et 1918 ; il est remis à la Marine en 1925. En 1939, il sert de centre de transmission radio des armées. Il est presque complètement détruit par les bombardements de mai 1940. Les vestiges, acquis par la commune en 1961, ont été intégrés à un parc de loisirs.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; terre

Typologie de plan

Système bastionné

Commentaire descriptif de l'édifice

Il subsiste essentiellement la porte d'entrée (du même modèle que celle de l'ouvrage avancé de Coudekerque, voir IA59002333) et la demi-lune la précédant, ainsi que les fossés en eau alimentés par le canal de Dunkerque à Bergues.

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1988

Date de rédaction de la notice

1988

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Meullenet Sophie ; Benoit-Cattin Renaud

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex