Usine métallurgique
Forge de Beaumont
Maison ; ferme
Usine métallurgique dite forge de Beaumont, actuellement maison et ferme
Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Beaumont-la-Ferrière
Anciennement région de : Bourgogne
Nièvre
La Charité-sur-Loire
Forge de Beaumont
1986 B1 256, 257, 130
En écart
Nièvre (la)
Atelier de fabrication ; logement d'ouvriers ; logement de contremaître ; bief de dérivation
4e quart 15e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
1480
Daté par source
La forge de Beaumont est attestée en 1480. Elle est alors dirigée par Pierre de Beaumont. En 1540, elle comporte une halle à charbon, une forge avec chaufferie, une affinerie, une maison, une étable. Plus tard, elle est intégrée à la manufacture de fer blanc fondée en 1665 par Le Vau sur la même commune, puis reprise par le Roi jusqu'en 1724. Elle est alors achetée par Jean Joseph de Bèze qui y développe la fabrication des limes. Elle est vendue, en 1783, à Babaud de la Chaussade qui installe un gros martinet et une moulerie de fer rond. Elle produit encore 50 tonnes de fer. En 1784, elle est donnée à Louis Duffaud. C'est dans cette usine qu'il met au point la fabrication au laminoir des lames destinées aux canons de fusil. Sa méthode permet de faire 1000 lames par jour. 90% des fusils de Paris ont été faits ici. En 1818, la forge produit 40 à 50 tonnes de petits fers. Son propriétaire Goblet est récompensé, à cette date, par la Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale. L'usine est transformée à cette époque en clouterie puis en logements. Le site est actuellement utilisé comme habitation et ferme
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile plate ; tuile mécanique
En rez-de-chaussée ; étage de comble
Élévation ordonnancée
Toit à deux pans ; appentis
Énergie hydraulique
L'étang qui alimentait la forge a été comblé et la forge a disparu. Il reste sur les lieux, les logements d'ouvriers ou de contremaître qui se répartissent de part et d'autre de la rivière. Les ateliers de fabrication ont été réaménagés en bergerie. Les bâtiments sont composés de murs en moellons de calcaire enduit couverts d'une toiture à deux pans en tuile mécanique ou plate. Les deux parties les plus anciennes (cad. 256 et cad. 130) sont visibles sur le cadastre de 1821.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
2003
© Inventaire général ; © Conseil général de la Nièvre
2004
Dreyer Francis
Dossier individuel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55