Église conventuelle de carmélites Saint-Joseph et Sainte-Thérèse

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église

Genre du destinataire

De carmélites

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Église conventuelle

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Joseph et Sainte-Thérése

Titre courant

Église conventuelle de carmélites Saint-Joseph et Sainte-Thérèse

Localisation

Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Nancy

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Lorraine

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Nancy

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom de l'édifice

Couvent de carmélites, dites petites carmélites

Références de l'édifice de conservation

IA54003331

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1715

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Betto Jean (architecte) ; Gilles Joseph ; dit ; Provençal (peintre)

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Description historique

L'église du couvent des petites carmélites dédiée à saint Joseph et sainte Thérèse est construite par l'architecte Jean (ou Giovanni) Betto (1640-1722) durant les années 1715 et 1716 : pose de la 1ère pierre le 20 mars 1715, bénédiction le 9 août 1716. La façade à deux niveaux superposant un ordre ionique et un ordre corinthien, était composée d'un avant-corps surmonté d'un fronton et flanqué de deux courtes ailes. Une vaste baie à linteau segmentaire était superposée à la porte d'entrée à fronton circulaire. A l'intérieur, elle se composait d'un seul vaisseau à 3 travées, la travée centrale voûtée d'une coupole surbaissée supportée par des piles à chapiteaux ioniques surmontées d'un entablement mouluré. L'ensemble était orné de peintures réalisées par Joseph Gilles dit Provençal (1679-1749) dont des scènes de la vie du prophète Elie et de celle de sainte Thérèse (peintures signées et datées par une inscription qui se trouvait au dessus de la porte : Provençal fecit 1716). Elle comportait un chevet plat dont le mur était orné d'un trompe-l'oeil simulant un chevet arrondi reprenant l'architecture de la nef. Le choeur des religieuses, situé dans un autre corps de bâtiment, se développait perpendiculairement au coeur liturgique. Une nouvelle bénédiction de la chapelle a lieu le 15 octobre 1856 (d'après l'Espérance courrier de Nancy du 22 novembre 1856). L'église fut détruite en 1880 pour faire place à la Banque de France (IA54003333).