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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineéglise de l'Annonciation de Notre-Dame de Grâce du noviciat de jésuites
église de l'Annonciation de Notre-Dame de Grâce du noviciat de jésuites






Référence de la notice
IA54003089
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
28 janvier 2015
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Guillaume Jacques ; Tronquart Martine ; Vaxelaire Yann
Mentions légales
© Région Lorraine - Inventaire général ; © communauté urbaine du Grand Nancy ; © Ville de Nancy
Désignation de l'édifice
Titre courant
église de l'Annonciation de Notre-Dame de Grâce du noviciat de jésuites
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de clercs réguliers de la compagnie de Jésus
Vocable, pour les édifices cultuels
Annonciation de Notre-Dame de Grâce
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Nancy ; 163 rue Saint-Dizier
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Lorraine
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Nancy
Adresse de l'édifice
Saint-Dizier (rue) 163
Références cadastrales
1830 D 189 ; 1865 D 223 ; 1972 BW 207 ; 2002 BW 207
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Nom de l'édifice
maison de plaisance d'Antoine de Lenoncourt puis noviciat de jésuites actuellement maison de retraite Saint-Stanislas
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1602 ; 1769
Commentaire concernant la datation
daté par source ; daté par travaux historiques
Auteur de l'édifice
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Lenoncourt Antoine de (donateur) ; Hatton Dominique (commanditaire) ; Serre de (commanditaire) ; Clèves, duchesse de (commanditaire) ; Porcelets de Maillane Jean des (commanditaire)
Description historique
Eglise de l'Annonciation de Notre-Dame de Grâce construite pour le noviciat des jésuites entre 1602 et 1605 par les maîtres maçons tailleurs de pierre Nicolas et Lambert Charles (1e pierre posée le 16 août 1602 par Antoine Fournier, évêque de Basilée et suffragant de Metz) et financée en grande partie par Antoine de Lenoncourt, dont les armoiries ornaient initialement la façade (marché de travaux du 16 août 1603, AD 54, 3 E 1999, notaire Job Longuedey). Quatre chapelles latérales sont rapidement élevées aux extrémités de la nef, laissant entre elles un "réduit obscur" d'un côté et une cour de l'autre. Ces chapelles sont édifiées par des particuliers pour y être enterrés : Dominique Hatton conseiller du duc pour la 1e chapelle à droite de l'entrée (chapelle des martyrs), Mme de Serre, veuve de Jean-Louis de Lenoncourt (cousin d'Antoine) pour la 1e chapelle à gauche (chapelle des saintes Vierges et veuves), Jean des Porcelets de Maillane maréchal de Lorraine et évêque de Toul (1607-1624) pour la 2e chapelle à droite accolée au croisillon sud (chapelle des Apôtres), la duchesse de Clèves, fille de Charles III pour la 2e chapelle à gauche accolée au croisillon nord (chapelle des confesseurs ou chapelle de la Vierge). C'est dans cette dernière chapelle que reposaient les coeurs des ducs de Lorraine (Léopold 1e en fut le dernier). Pour cette raison l'église tient une place importante dans l'histoire de la maison de Lorraine, les jésuites ayant joué un rôle de gardiens spirituels de la famille ducale. En 1772 les chapelles sont supprimées, formant bas-côtés avec les espaces intermédiaires (réduit et cour), couverts d'un plafond en bois (date d'abattage d'une des poutres : 1769 ; dendrochronologie réalisée par le laboratoire DendroNet). L'église sert alors au culte paroissial Saint-Nicolas jusque 1802, date à laquelle elle est rattachée à l'hospice Saint-Stanislas qui occupe les locaux de l'ancien noviciat suite au départ des jésuites (1768). Elle est utilisée comme remise, puis comme lavoir dans lequel sont installés de grands bassins en pierre, toujours en place. Faute d'entretien, la toiture s'effondre vers 1870. Le perron qui donnait accès au portail ouvert sur la rue Saint-Dizier est supprimé durant le 19e siècle (date indéterminée).
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Matériaux de la couverture
tuile mécanique
Typologie de plan
plan en croix latine
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie du couvrement
lambris de couvrement
Commentaire descriptif de l'édifice
L'église, aujourd'hui quasiment ruinée, est connue par une gravure d'Israël Sylvestre (1621-1691), 3 plans (1 du début 17e siècle : AD 54 H 1810, 2 des années 1770: AD 54 H 2260, C 54) et une description (non datée) du début 17e siècle (AD 54 H 1809). C'était un édifice de type basilical, de plan en croix latine à chevet plat. La nef était plafonnée, éclairée par des fenêtres hautes jumelées en plein cintre. La façade sur la rue est toujours en place. Composée selon un parti de symétrie, elle est rythmée par 4 pilastres posés sur un haut soubassement et surmontés de chapiteaux toscans portant une architrave à triglyphes (métopes nues) ; la porte médiane est à linteau droit mouluré à crossettes et marquée d'un cartouche rectangulaire nu, elle est surmontée d'une niche rectangulaire à fronton cintré et volutes ; la partie haute est ornée d'un cartouche ovale bombé avec l'inscription rayonnante IHS. A l'intérieur, un décor peint ornait le plafond et les murs latéraux (d'après description début 17e siècle -AD 54 H 1809- analysée par N. Hinfray, La sensibilité religieuse en Lorraine après le Concile de Trente : les églises des Jésuites et leur décor aux XVIIe et XVIIIe siècles - le cas de Nancy et de Pont-à-Mousson / dir. Louis Châtellier. Mém. maîtrise : Hist. : Nancy 2 : 1991) : sur le plafond étaient représentées des scènes la vie de la Vierge, sur les murs, des pilastres et de grands cadres blancs dans lesquels devaient être disposés des tableaux (peintures ? tapisseries ?). Il ne subsiste qu'une partie de ce décor, notamment sur les arcades de la nef et sur le mur haut (étudié dans la base Palissy IM54014416). L'édifice était flanqué de 6 chapelles latérales couvertes en pavillon. L'élévation occidentale sur la rue des 2 premières subsiste en partie, celle de gauche a été surélevée, celle de droite a été intégrée dans la façade du bâtiment conventuel élevé sur la rue, y sont encore en place les fenêtres jumelles à fronton triangulaire, percées de part et d'autre de la façade de l'église. Autres vestiges subsistants : une partie de la façade Nord (avec baies jumelles), les murs du croisillon Nord (avec baies murées) et, à l'intérieur, le mur Nord percé d'arcades qui séparait nef et chapelles latérales (devenues bas-côtés).
Technique du décor porté de l'édifice
peinture ; sculpture
Indexation iconographique
ordre toscan ; volute ; cartouche ; IHS
État de conservation
vestiges
Date de l'enquête ou du récolement
1987
Statut juridique, intérêt, protection et label
Typologie de la zone de protection
secteur sauvegardé
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété d'un établissement public
Précision sur le statut juridique du propriétaire
propriété du CHRU
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2014
Mentions légales
© Région Lorraine - Inventaire général ; © communauté urbaine du Grand Nancy ; © Ville de Nancy
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général£Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63

Référence de la notice
IA54003089
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
28 janvier 2015
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Guillaume Jacques ; Tronquart Martine ; Vaxelaire Yann
Mentions légales
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