Manoir
Manoir
Normandie ; Manche (50) ; Gorges
Communauté de communes de Sèves-Taute
Périers
Camprond
1814 C2 286 à 296 ; 1986 ZM 36 à 37
Isolé
Briquebost
Écurie ; étable ; pressoir ; four à pain ; grange ; cellier ; toit à porcs
Milieu 16e siècle ; 1ère moitié 17e siècle ; limite 17e siècle 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
2e moitié 20e siècle
Le logis manorial est édifié au milieu du 16e siècle (datation d'après le décor des deux cheminées qui ornent la salle et la chambre seigneuriale). Le bloc-à-terre nord abrite un pressoir et une étable de cette même époque et une écurie de la première moitié du 17e siècle, période correspondant au rapprochement de Camprond avec la seigneurie de Gonfreville dont l'héritière, Françoise Le Roux, épousa en 1647 François III de Camprond. Le four à pain est construit entre 1675 et 1725, la grange au 18e siècle. Le cellier qui jouxte le logis est établi dans la seconde moitié du19e siècle, le toit à porcs au cours du 1er quart du 20e siècle. Le logis manorial et le cellier sont remaniés dans la seconde moitié du 20e siècle
Grès ; schiste ; calcaire ; béton ; terre ; bauge ; brique ; moellon ; pierre de taille ; béton aggloméré
Ardoise
2 étages carrés ; 1 étage carré ; étage de comble ; en rez-de-chaussée
Élévation à travées
Toit à longs pans ; toit conique ; demi-croupe ; pignon couvert
Escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours ; escalier intérieur : escalier droit
Le manoir de Camprond se déploie autour d'une grande cour quadrangulaire s'ouvrant à l'ouest vers de vastes parcelles traversées par le ruisseau du Briquebost. Au sud prend place le logis manorial, à l'est une grange, au nord un bloc-à-terre de dépendances. Edifié en moellons de grès et de schiste, le logis manorial, à deux étages carrés, présente une façade antérieure à cinq travées très remaniée. Il abrite au rez-de-chaussée (d'ouest en est) cuisine, salle et cellier, à l'étage trois chambres, dont la chambre seigneuriale, située au-dessus du cellier. Deux cheminées en pierre d'Yvetot-Bocage, au décor caractéristique de la renaissance cotentine du milieu du 16e siècle, ornent la salle et la chambre seigneuriale. La tour qui flanque l'angle nord-ouest du logis, couverte d'un toit conique, défendait l'accès à la porte et offrait un dégagement à la cuisine et à une chambre. Faisant face au logis, une dépendance en bloc-à-terre à un étage carré en moellons de grès et de schiste surmontée d'un étage de comble, couverte d'un toit à longs pans à pignon découvert percé de lucarnes en pierre calcaire, abrite (d'est en ouest) un pressoir, une étable et une écurie. Cette dernière est éclairée et aérée par deux baies géminées en plein-cintre en pierre calcaire, semblables à celles des écuries du manoir de Gonfreville (IA50000404). Un escalier droit cantonné de deux murs gouttereaux donne accès au grenier à pommes. Couvert d'u toit à longs pans à pignons couvert et découvert, le four à pain, en moellons de schiste et de grès, comporte des rehausses en bauge et une façade antérieure en bauge et en béton aggloméré. La motte du four (disparue) était une motte sur solin. Egalement construite en moellons de grès et de schiste, la grange présente des rehausses en bauge. Jouxtant le logis à l'est, le cellier est en bauge. Sa façade antérieure est en grande partie reprise en brique creuse. Le toit à porcs, en moellons de grès, reçoit des ouvertures encadrées de brique.
Bâti en pierre ; Bloc-à-terre ; Bâti en terre
Remanié
Parc naturel régional
Propriété privée
2003
(c) Région Normandie - Inventaire général
2006
Patte Erwan
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine