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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineoppidum, puis prieuré de bénédictins dit prieuré de Saint-Julien-l'Ardent, puis château de Saint-Julien
oppidum, puis prieuré de bénédictins dit prieuré de Saint-Julien-l'Ardent, puis château de Saint-Julien

Référence de la notice
IA49002288
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
18 février 2003
Rédacteur de la notice
Pelloquet Thierry
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
oppidum, puis prieuré de bénédictins dit prieuré de Saint-Julien-l'Ardent, puis château de Saint-Julien
Appellation d'usage
Prieuré de Saint-Julien-l'Ardent ; Château de Saint-Julien
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
oppidum ; prieuré ; château
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de bénédictins
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Châtelais ; Saint-Julien
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Pays Segréen
Canton
Segré
Lieu-dit
Saint-Julien
Références cadastrales
1826 B4 1318 à 1334, 13354, 1355 ; 1967 B4 541 à 543, 545 à 562, 565, 566, 745
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
Oudon (l')
Partie constituante non étudiée
fossé ; parc ; moulin
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
18e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1821
Commentaire concernant la datation
porte la date
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
Par sa ressemblance morphologique avec d'autres sites de l'ouest armoricain et selon le matériel archéologique retrouvé sur place, il semble que l'oppidum puisse être daté de la Tène finale. Le site fut ensuite occupé par les bénédictins de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers qui y fondèrent un prieuré, mentionné dès 1218, rattaché au 18e siècle (1731) au collège de Châteaugontier. Si au 19e siècle on pouvait encore observer les vestiges de la chapelle (transformée en écurie) et du logis prioral, il ne subsiste aujourd'hui aucune trace architecturale de cette occupation religieuse. Vers 1880, l'architecte angevin Bibard transforma radicalement les lieux en faisant élever le château actuel et ses communs. Le moulin-tour élevé au nord porte la date 1821 ; il semble toutefois plus ancien, peut-être du 18e siècle (?).
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
tuffeau ; pierre de taille
Matériaux de la couverture
ardoise
Description de l'élévation intérieure
rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
Partie d'élévation extérieure
élévation ordonnancée
Typologie de la couverture
toit en pavillon ; toit à longs pans ; toit à l'impériale ; pignon couvert ; toit conique
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier intérieur : escalier tournant, en charpente
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie éolienne
Commentaire descriptif de l'édifice
Le site est mentionné sur la carte de Peutinger sous le nom de Combaristum (avec le radical gaulois "ritos" signifiant "gué"). L'oppidum est installé sur une cluse dominant la vallée de l'Oudon par deux abrupts de 40 mètres. Les talus défensifs, encore visibles au nord-ouest, devaient occuper 5 hectares et protéger l'oppidum sur tout son côté ouest et sans doute au sud ; ils manquent à l'ouest et au nord là où l'abrupt suffisait à la défense. Il s'agit d'un double talus et d'un double fossé dont la plus grande amplitude verticale actuelle n'atteint plus que 3 mètres. C'est aussi du côté le moins bien défendu que les défenses s'étendent le plus en largeur, pour atteindre 50 mètres (Jean-Claude Meuret, Peuplement, pouvoir et paysage sur la marche Anjou-Bretagne, Société d'histoire et d'archéologie de la Mayenne, Laval, 1993, p. 163-174). Le château propose un corps de bâtiment central, couvert en longs pans, cantonné par des pavillons à hauts combles ; au sud, le pavillon coiffant le ressaut central est lui-même couronné d'un belvédère couvert par une toiture à l'impériale. Le gros-oeuvre de la construction est sans doute en moellons de grès avec enduit ; toutefois la pierre de taille en tuffeau est largement utilisée en second oeuvre pour les encadrements, les chaînages, les lucarnes mais aussi en placage afin de mettre en valeur la travée en ressaut de la façade sud.£Au nord-ouest, le moulin-tour construit lui aussi en moellons de grès et enduit est couvert par une toiture conique ; l'escalier tournant en bois desservant les niveaux et le mécanisme sont toujours en place.
État de conservation
vestiges ; détruit ; bon état
Date de l'enquête ou du récolement
2002
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier avec sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2002
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Pays de la Loire - Centre de ressources£1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70

Référence de la notice
IA49002288
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
18 février 2003
Rédacteur de la notice
Pelloquet Thierry
Mentions légales
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