Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinecité ouvrière dite cité de Baugé ou cité des Mines
cité ouvrière dite cité de Baugé ou cité des Mines

Référence de la notice
IA49001369
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
18 février 2003
Rédacteur de la notice
Pelloquet Thierry
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
cité ouvrière dite cité de Baugé ou cité des Mines
Appellation d'usage
Cité de Baugé ; Cité des Mines
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
cité ouvrière
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Segré ; rue des Bruyères ; rue des Fougères ; rue des Lauriers ; rue des Lierres ; rue des Ronceray
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Pays Segréen
Canton
Segré
Adresse de l'édifice
Bruyères (rue des) ; Fougères (rue des) ; Lauriers (rue des) ; Lierres (rue des) ; Ronceray (rue des)
Références cadastrales
1987 AC 57 à 68, 79 à 144, 147 à 186, 332 à 421
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
stade ; jardins ouvriers
Nom de l'édifice
mine de fer de la Société des mines de fer de Segré, concession de l'Oudon
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1924 ; 1926 ; 1928
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
Les premières habitations ont été construites au cours du 1er quart du 20e siècle (1910-1915) afin de loger les ouvriers qui travaillaient notamment sur le site d'extraction de l'Oudon. La cité s'est ensuite développée au cours de trois campagnes de constructions successives réalisées en 1924, 1926 et 1928. En ce qui concerne les premiers groupes de maisons, plusieurs projets ont été proposés (Girard, entrepreneur à Angers) ; il semble toutefois que le modèle adopté soit celui présenté par les architectes nantais Ménard et Lemot. Les constructions suivantes sont probablement dues à l'entrepreneur d'Angers, Laboureau, et à son successeur Brochard. Après la fermeture du Carreau de l'Oudon en 1934, les ouvriers occupant la cité travaillent sur les autres sites de la Société des mines de fer à Nyoiseau ou Noyant-la-Gravoyère.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
béton ; parpaing de béton ; granite ; crépi
Matériaux de la couverture
ardoise
Typologie de plan
ensemble concerté ; jardin régulier
Description de l'élévation intérieure
rez-de-chaussée surélevé ; étage en surcroît
Partie d'élévation extérieure
élévation ordonnancée
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; pignon couvert
Commentaire descriptif de l'édifice
Implantée au nord-est de Segré, en bordure du plateau dominant l'Oudon, la cité ouvrière occupe un vaste terrain en légère déclivité ; elle disposait dans les années trente de 128 logements. Des bornes-fontaines, alimentées par un château d'eau aujourd'hui disparu, étaient disponibles à certains croisements d'îlots. Au sud et à l'ouest, on trouve encore les jardins ouvriers correspondant à chacune des unités d'habitation. Le stade de football est aménagé au sud de cet ensemble.£Occupant sept îlots, au centre de l'actuelle cité, les premières maisons se présentent dans chaque îlots sous la forme de deux groupes de quatre unités d'habitation disposant chacune d'un jardin. Chaque maison est en rez-de-chaussée surélevé, flanquée latéralement d'une remise ou de latrines ; le tout couvert par des toitures à longs pans débordants. Le traitement en bossage, au niveau inférieur de l'élévation, et l'utilisation alternée de pierres de taille et de briques pour l'encadrement des baies, apportent une modeste note décorative.£De part et d'autre de ce premier ensemble, les sept nouveaux îlots (2 à l'ouest, 5 à l'est) proposent des maisons à double unités d'habitation, disposant chacune d'un jardin occupant la partie orientale d'une parcelle longue et étroite où l'on trouve de petites constructions à usage de latrines ou de remises. En élévation, seuls les bacs de fleurs en appui de fenêtres rythment les façades. A l'intérieur, ces maisons comportent une salle à manger et une cuisine au rez-de-chaussée, trois chambres à l'étage de comble en surcroît.£Dans les îlots les plus récents, la plupart des habitations des ont été restaurées, certaines ont été remaniées, transformant ou agrandissant les anciennes remises.
État de conservation
restauré ; remanié
Date de l'enquête ou du récolement
1999
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Observation concernant la protection de l'édifice
Marquant fortement le paysage de la ville de Segré, depuis la rive sud de l'Oudon, la cité ouvrière des Mines est l'une des plus importante cité ouvrière du Segréen.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
1999
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Pays de la Loire - Centre de ressources£1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70

Référence de la notice
IA49001369
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
18 février 2003
Rédacteur de la notice
Pelloquet Thierry
Mentions légales
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