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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineHôtel de Cacqueray
Hôtel de Cacqueray


Référence de la notice
IA49000934
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
25 novembre 2009
Rédacteur de la notice
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
Mentions légales
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
Désignation de l'édifice
Titre courant
Hôtel de Cacqueray
Appellation d'usage
Hôtel de Cacqueray
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
hôtel
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 53 rue Toussaint ; Centre-ville (quartier)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Angers intra-muros
Canton
Angers Centre
Lieu-dit
Centre-ville (quartier)
Adresse de l'édifice
Toussaint (rue) 53
Références cadastrales
1840 J 581 ; 1980 DH 427 ; 1999 DH 427
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
cour ; jardin ; communs ; logement
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Cacqueray Frédéric-Joseph (commanditaire)
Description historique
L'hôtel est construit vers 1840 pour Frédéric-Joseph de Cacqueray, militaire et homme politique royaliste, maire de La Jumellière pendant vingt ans, député de Beaupréau de 1828 à 1830, traducteur de littérature poétique anglaise. Mais l'hôtel quitte la famille peu après la mort de son commanditaire en 1845. Il passe successivement à un menuisier, à un fabricant de billards, puis à un entrepreneur. En 1870, il redevient brièvement la propriété de la famille de Cacqueray : Anatole de Cacqueray, fils de Frédéric-Joseph, fait réaliser à cette date une estimation de l'hôtel par les architectes Charles Chesneau et Ernest Dainville, document de base pour la connaissance des dispositions initiales de l'édifice. Mais Anatole décède l'année suivante et, peu après (selon les annuaires départementaux) , l'hôtel de Cacqueray est occupé par différentes institutions religieuses : pension des Ursulines de Chavagnes en 1890, externat de Belle-Fontaine en 1901, sociétés de Notre-Dame-des-Champs, de Saint-François-Régis et de Saint-Vincent-de-Paul en 1911, ces deux dernières toujours présentes en 1943 ; à cette date y est aussi établi le Comité départemental d'aide aux prisonniers de guerre. L'édifice garde cette fonction jusque dans les années 1960 avant de devenir l'actuel siège d'une agence d'architecture. Le bâtiment de communs de droite dans la cour antérieure, qui comportait à l'origine fosse à fumier, grande remise pavée, sellerie et chambres, est détruit dans les années 1970. Le corps de communs sur rue formant également porche et celui de gauche sur la cour, qui accueillaient écuries, selleries et logements de domestiques, subsistent toujours.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte
Matériaux de la couverture
ardoise
Description de l'élévation intérieure
sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; comble à surcroît
Partie d'élévation extérieure
élévation à travées
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; appentis ; croupe ; pignon couvert ; noue
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu
Commentaire descriptif de l'édifice
Hôtel entre cour et jardin, avec communs existants ou disparus en front de rue et de part et d'autre de la cour d'entrée, le tout formant une composition ordonnée (malgré la contrainte de la présence d'une demeure du 18e siècle dans l'angle antérieur gauche de la parcelle). L'édifice proprement dit, de plan massé, en moellon de schiste enduit, est à rez-de-chaussée surélevé, deux étages carrés et niveau d'entablement sous une couverture en pavillon à faible pente. Les élévations principales sont à travées sans autre axe de symétrie que les perrons pour gagner les portes d'entrée sur cour et sur jardin. L'escalier, accessible depuis le vestibule, est en bois, tournant à jour, suspendu, avec rampe de fonte. Les communs, en schiste enduit, sont à rez-de-chaussée et étage entresolé, sous des couvertures à toits à longs pans ou en appentis.
Commentaire d'usage régional
Hôtel à cour antérieure (type A).
Date de l'enquête ou du récolement
1990
Statut juridique, intérêt, protection et label
Élément remarquable dans l'édifice
élévation
Observation concernant la protection de l'édifice
Ultime exemple d'hôtel néo-classique entre cour et jardin, dans la tradition aristocratique de l'Ancien Régime. Sa masse cubique, ses élévations répétitives et sévères, avec un subtil étagement des niveaux dont le dernier en entablement, en font un édifice particulièrement monumental et unique à Angers.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
1991
Mentions légales
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Pays de la Loire - Centre de ressources£1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70

Référence de la notice
IA49000934
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
25 novembre 2009
Rédacteur de la notice
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
Mentions légales
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
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