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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineHôtel de Maquillé
Hôtel de Maquillé


Référence de la notice
IA49000880
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
25 novembre 2009
Date de dernière modification de la notice
9 novembre 2010
Rédacteur de la notice
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
Mentions légales
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
Désignation de l'édifice
Titre courant
Hôtel de Maquillé
Appellation d'usage
Hôtel de Maquillé
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
hôtel
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 18 rue du Cornet ; 10 bis rue du Canal ; Centre-ville (quartier)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Angers intra-muros
Canton
Angers Centre
Lieu-dit
Centre-ville (quartier)
Adresse de l'édifice
Cornet (rue du) 18 ; Canal (rue du) 10 bis
Références cadastrales
1840 H1 99 ; 1980 BR 327, 334 à 336 ; 1999 BR 334 à 336, 564
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
cour ; communs ; puits
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
2e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
Commentaire concernant la datation
daté par travaux historiques
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source ; attribution par travaux historiques
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Séraphin de Maquillé Antoine (commanditaire) ; Fortin Georges (commanditaire)
Description historique
Cet édifice remplace l'hôtel du prévôt de Craon, dit ensuite hôtel des Esmereaux au 18e siècle. Il est reconstruit à partir de 1788 pour Antoine Séraphin de Maquillé (d'après source) , par l'architecte angevin Michel Bardoul de la Bigottière (d'après travaux historiques). Les éléments les plus remarquables sont l'élévation antérieure rythmée d'un ordre colossal et les pièces principales du premier étage, ornées d'un décor stuqué, peint en faux marbre dans la salle à manger et dans la chambre de madame de Maquillé : cette chambre présente des trumeaux figurés (décor étudié). L'escalier ainsi que plusieurs cheminées, dans les pièces de service au rez-de-chaussée et dans les chambres du second étage, sont d'origine. Située en hors-oeuvre, la garde-robe de madame de Maquillé est un peu plus tardive, probablement contemporaine de l'extension des communs sur la cour postérieure. Dans le 2e quart du 19e siècle, la couverture en terrasse du logis, revêtue de cuivre, et le belvédère de l'escalier sont remplacés par un toit en pavillon et une verrière zénithale. En 1840 déjà, la cour postérieure est envahie de constructions adventices (d'après cadastre) et la garde-robe est entièrement réaménagée en 1927 par l'architecte Henri Jamard pour le banquier Georges Fortin (d'après source). Dans le courant des années 1970, l'antichambre du 1er étage perd son décor et les communs sont en partie détruits. Une restauration intérieure du 1er étage est effectuée en 1977-1978, puis celle des extérieurs intervient en 1999-2001, suivie par une nouvelle campagne de travaux intérieurs en 2004-2005 (rez-de-chaussée, escalier, 2e étage). Une nouvelle restauration extérieure et intérieure est effectuée entre 1999 et 2005.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil
Matériaux de la couverture
métal en couverture ; verre en couverture ; ardoise
Description de l'élévation intérieure
sous-sol ; 2 étages carrés
Partie d'élévation extérieure
élévation ordonnancée
Typologie de la couverture
terrasse ; toit en pavillon ; verrière ; toit à longs pans ; appentis ; croupe ; noue
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente, suspendu
Commentaire descriptif de l'édifice
Hôtel entre cours antérieure et postérieure, à un corps de bâtiment de plan massé. L'édifice est en schiste enduit, hormis l'élévation postérieure, parementée en tuffeau, et un petit corps de cabinets accolé à cette dernière, entièrement en tuffeau. Les communs sur la cour postérieure sont ou étaient également en tuffeau. Les élévations présentent deux étages carrés d'habitation sur un rez-de-chaussée de services, celle antérieure étant scandée de pilastres colossaux. La couverture était initialement en terrasse, remplacée par une couverture à faibles pentes en pavillon. L'escalier est au choeur de la demeure, précédé d'un vestibule accessible depuis un passage couvert central (celui-ci traverse l'hôtel de part en part, faisant communiquer les deux cours) ; il est à jour suspendu, à limon bois et rampe de fer forgé.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture ; décor stuqué ; décor stuqué (étudié dans la base Palissy) ; peinture ; ferronnerie
Indexation iconographique
ordre colossal, ordre ionique, pilastre ; ordre dorique, draperie, guirlande, tête, bélier ; acanthe, rosace, palmette, ove ; ruban ; ordre ionique, billette, rai de coeur, feuillage ; ornement à forme géométrique
Description de l'iconographie
La façade sur la cour d'entrée développe un ordre colossal ionique. Les murs de la salle à manger présentent un riche décor stuqué en faux marbre avec pilastres doriques, guirlandes, draperies et têtes de bélier. Les dessus-de-portes et la corniche du salon sont ornés d'acanthes, de rosaces, de palmettes et de frises d'oves. Les murs de l'antichambre du salon sont parés d'une frise de guirlandes avec rubans et rosaces, et une frise d'oves court sur la corniche du plafond. Des pilastres cannelés ioniques ainsi que des frises d'oves, de billettes et de rais de cur, avec feuillages, ornent les murs et le plafond de la chambre de Madame de Maquillé. La rampe en ferronnerie de l'escalier est constituée de sobres motifs géométriques.
Commentaire d'usage régional
Hôtel à cour antérieure (type A).
Date de l'enquête ou du récolement
1976
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1984/11/09 : inscrit MH partiellement
Précision sur la protection
Façades et toitures ; portail sur la rue du Cornet ; escalier avec sa rampe en fer forgé ; les pièces suivantes avec leur décor : l'ancienne salle à manger avec son poële en faïence, l'ancienne chambre de Madame de Maquillé (cad. 1980 BR 336) : inscription par arrêté du 9 novembre 1984.
Intérêt de l'édifice
à signaler
Élément remarquable dans l'édifice
élévation ; pièce
Observation concernant la protection de l'édifice
Cet hôtel de pur style Louis XVI, à l'élévation antérieure à ordre colossal, est particulièrement précieux car il appartient à un petit corpus d'hôtels néoclassiques conçus par un même architecte, Michel Bardoul de la Bigottière, le seul maître d'oeuvre de renom localement pour l'architecture classique. Cet édifice est à signaler aussi pour son caractère novateur, car il annonce l'hôtel bourgeois du 19e siècle par le système distributif (séquence passage couvert-escalier en coeur) et le plan massé avec la distribution double en profondeur. A signaler de beaux éléments intérieurs, notamment une élégante salle à manger en faux marbre et décor stuqué.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
1991
Mentions légales
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Pays de la Loire - Centre de ressources£1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70

Référence de la notice
IA49000880
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
25 novembre 2009
Date de dernière modification de la notice
9 novembre 2010
Rédacteur de la notice
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
Mentions légales
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
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