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POP | Plateforme ouverte du patrimoineHôtel de négociant dit hôtel Allard, puis Monsaillé
Hôtel de négociant dit hôtel Allard, puis Monsaillé


Référence de la notice
IA49000862
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
25 novembre 2009
Rédacteur de la notice
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
Mentions légales
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
Désignation de l'édifice
Titre courant
Hôtel de négociant dit hôtel Allard, puis Monsaillé
Appellation d'usage
Hôtel Allard ; Hôtel Monsaillé
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
hôtel
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de négociant
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 31 rue Boisnet ; Centre-ville (quartier)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Angers intra-muros
Canton
Angers Centre
Lieu-dit
Centre-ville (quartier)
Adresse de l'édifice
Boisnet (rue) 31
Références cadastrales
1840 H2 1970 ; 1980 BS 65 ; 1999 BS 65
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
cour ; jardin d'agrément ; remise ; écurie
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
19e siècle
Auteur de l'édifice
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Allard Jean-François (commanditaire)
Description historique
L'hôtel est construit pour Jean-François Allard, consul des marchands d'Angers en 1760 et maire de 1771 à 1777, qui acquiert un terrain en 1751 : le logis est édifié peu après et attesté en 1762 lors de l'achat d'un terrain vague de 14 toises de long, en bord de rue, pour l'extension du jardin. Le bâtiment des remise et écurie date également du 3e quart du 18e siècle. Toujours dans la famille Allard, l'hôtel porte le n°417 dans la numérotation des maisons engagée en 1769. Sa seconde appellation lui vient de Pierre-Jean Monsaillé, propriétaire à la fin du 18e siècle. Un corps de bâtiment sur rue attenant au logis vers sud, ainsi que le jardin et ses parterres connus par un plan-masse d'époque, disparaissent dans la 1ère moitié du 19e siècle : ils ne figurent déjà plus sur le plan cadastral de 1840. Le logis lui-même est sans doute transformé à cette période, pour la famille Morteau, négociants-ferblantiers alliés aux Monsaillé : la création d'une porte piétonne (deux selon une vignette publicitaire) en doublement du passage couvert central, assure l'indépendance du rez-de-chaussée (bureaux, logements ?). Dans la 2e moitié du 19e siècle, l'escalier est réédifié et des ateliers occupent la cour, à l'emplacement d'anciens communs. Lors d'un ravalement dans la 2e moitié du 20e siècle, la façade sur rue a perdu de sa modénature, notamment les jambes harpées de la travée centrale et les doubles bandeaux. Par ailleurs, les ouvertures droites du rez-de-chaussée ont disparu, dans le courant du 20e siècle, au profit d'une devanture de boutique.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; bossage
Matériaux de la couverture
ardoise
Typologie de plan
jardin régulier
Description de l'élévation intérieure
sous-sol ; 2 étages carrés ; comble à surcroît
Partie d'élévation extérieure
élévation ordonnancée
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe ; appentis brisé ; pignon couvert
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu
Commentaire descriptif de l'édifice
L'hôtel est constitué d'un seul corps de logis en schiste enduit, traversé d'un passage couvert, à deux étages carrés, couvert d'un toit à longs pans et croupes. Situé au revers de l'hôtel et séparé de la cour des communs par un mur, le jardin qui s'étendait le long de la rue jusqu'au 39 rue Boisnet, était constitué de parterres géométriques avec statues (selon le plan sommaire du 18e siècle). Une cour postérieure donne accès aux communs, dont ceux d'origine, en tuffeau, à appentis brisé. La façade sur rue, à cinq travées, est ordonnancée : la travée centrale, où s'inscrit le passage couvert, est soulignée par des jambes à bossages continus, en harmonie avec le parement du portail, couvert d'une arrière-voussure en anse de panier. Traitement non repris sur la cour.
Commentaire d'usage régional
Hôtel sans cour d'entrée (type C).
État de conservation
restauré
Date de l'enquête ou du récolement
1978
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Élément remarquable dans l'édifice
élévation ; portail
Observation concernant la protection de l'édifice
Parmi les premier témoins d'une mutation architecturale (passage de l'hôtel aristocratique vers l'hôtel bourgeois tel qu'il s'imposera au 19e siècle) , l'hôtel Allard illustre parfaitement l'ascension sociale d'une classe marchande annoblie par les charges municipales. Il mérite une attention particulière, la composition des vastes jardins latéraux (disparus) et l'ampleur de la façade ordonnancée restant assez exceptionnelles à Angers. Cette demeure majeure de la rue Boisnet s'inscrit harmonieusement entre les maisons de négoce de cette voie, dont elle reste proche en apparence.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
1990
Mentions légales
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Pays de la Loire - Centre de ressources£1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70

Référence de la notice
IA49000862
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
25 novembre 2009
Rédacteur de la notice
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
Mentions légales
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
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