Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinechâteau fort
château fort






Référence de la notice
IA48000447
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
20 décembre 2004
Date de dernière modification de la notice
31 janvier 2025
Rédacteur de la notice
Grandjouan Marie-Sylvie
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie
Désignation de l'édifice
Titre courant
château fort
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
château fort
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; Lozère (48) ; Saint-Bauzile ; Montialoux
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Valdonnez
Canton
Mende Sud
Lieu-dit
Montialoux
Références cadastrales
1983 BC 155
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Partie constituante non étudiée
chapelle
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1661
Commentaire concernant la datation
porte la date
Description historique
D'après André Philippe, le château faisait partie du patrimoine d'Aldebert du Tournel ; il est cité dans tous les hommages rendus à partir de 1249 aux évêques de Mende par les seigneurs du Tournel, en même temps que les châteaux de Montmirat et de Chapieu aujourd'hui complètement ruinés. Les parties les plus anciennes, mur d'enceinte, tour ronde du logis et chapelle Saint-Jean, pourraient dater cependant du 12e siècle. A. Philippe a observé des réparations de l'enceinte qu'il a datées du 14e et du 15e siècle. En 1588, le château figure sur la liste des édifices à démolir sur l'ordre des Etats du Gévaudan de façon à ce qu'ils ne puissent pas être utilisés par les protestants ; cependant on ne sait pas si cet ordre a été exécuté à Montialoux. Les dates inscrites sur un linteau, et sur la clef de l'arc de la porte d'entrée, observées par André Philippe en 1903, et disparues depuis, indiquent des travaux de construction qui correspondent sans doute à la reconstruction du logis seigneurial autour de 1661 et de 1666 ; de cette époque date sans doute le grand escalier dont il reste deux volées. Le château semble avoir été habité jusqu'en 1786, date à laquelle il est vendu par Charlotte de Lafayette et le chevalier de Chavanhac à Guillaume Perrier, conseiller du Roi, puis fermier général pour le Gévaudan dont les biens seront séquestrés en 1792. Le château sera vendu plusieurs fois au cours du 19e et du 20e siècle. En 1932, il était mentionné dans l'acte de vente comme ruine. Dans son état actuel il reste cependant, après le château du Tournel, un témoin remarquable de l'architecture féodale du Valdonnez. Une étude archéologique et historique serait nécessaire pour mieux comprendre ce site et tenter de préserver ce qu'il en reste.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille ; moellon
Typologie du couvrement
voûte en berceau plein-cintre
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours sans jour
Commentaire descriptif de l'édifice
Les vestiges visibles en élévation occupent un rectangle allongé du nord au sud, sur une terrasse dominant la vallée du Bramont à proximité de son confluent avec la Nize. Le mur d'enceinte est encore bien visible du côté de la vallée, à l'est. Les terrasses successives sur lesquelles il est établi, sont peut-être l'indice de la présence d'une deuxième enceinte ; on note aussi au nord, la présence d'une tour carrée servant de pigeonnier. A l'est se trouve un passage couvert voûté en berceau qui mène à la porte d'entrée de la cour. Au nord de celle-ci la chapelle était construite contre l'enceinte ; la nef unique est aujourd'hui entièrement comblée mais l'élévation nord est encore visible sur plusieurs mètres avec son parement de pierre de moyen appareil. Un grand corps de logis occupe tout le côté sud de la cour ; il a été sans doute établi dans une construction médiévale dont on a utilisé une partie des murs construits dans un appareil de moellons équarris et assisés et une tour circulaire dont on voit l'avant dernier niveau voûté en berceau ou en coupole. Le soubassement aujourd'hui partiellement enterré est fait de salles voûtées en berceau plein cintre. La porte d'entrée du logis, dans l'élévation sud donne directement dans la cage d'escalier. Ce dernier était constitué de volées parallèles construites sur des voûtes en berceau rampant. Du décor de ce bel escalier caractéristique des demeures nobles ou bourgeoises du 18e siècle il reste une partie des nervures et une clef pendante.
État de conservation
mauvais état
Date de l'enquête ou du récolement
1996
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
1996
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines£22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Référence de la notice
IA48000447
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
20 décembre 2004
Date de dernière modification de la notice
31 janvier 2025
Rédacteur de la notice
Grandjouan Marie-Sylvie
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie
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