L'église de Saint-Just est mentionnée à plusieurs reprises dans le Cartulaire d'Agen. De l'édifice roman du 12e siècle sont conservées l'abside et la travée de choeur. La nef qui les prolonge a sans doute été rebâtie à l'époque gothique ; la baie géminée en tiers-point percée au-dessus de la porte sud éclairait une salle haute aujourd'hui disparue. Dans la 1ère moitié du 16e siècle, un second vaisseau est édifié au nord et les deux nefs recoivent un voûtement d'ogives reposant sur un pilier central cruciforme, disparu mais décrit par G. Tholin à la fin du 19e siècle. Quelques travaux sont exécutés au 17e siècle, dont le rétablissement du porche peu après 1668. En 1740, le maçon Louis Lormand effectue pour 1376 livres de travaux de réparation à l'église. En 1883, le clocher est exhaussé d'un niveau afin d'abriter la chambre des cloches. Les voûtes des deux vaisseaux se sont effondrées au 20e siècle. Le presbytère qui s'adossait au vaisseau nord dès le 17e siècle, et auquel on accédait depuis la tribune par une porte aujourd'hui murée, a été détruit à une date indéterminée. A proximité de l'église s'élevait également une maison dite de l'évêque (qualifiée de "château épiscopal" par l'abbé Barrère) , déjà ruinée en 1668 (Mgr Joly en signale les "grandes murailles restantes") et dont il ne subsiste aucune trace.