Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineéglise paroissiale Sainte-Radegonde
église paroissiale Sainte-Radegonde

Référence de la notice
IA47002877
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
7 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Beschi Alain
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
église paroissiale Sainte-Radegonde
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Sainte-Radegonde
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Hautefage-la-Tour ; Pépinès
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Penne-d'Agenais
Lieu-dit
Pépinès
Références cadastrales
1830 C2 285, 286 ; 2003 C2 407
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Partie constituante non étudiée
presbytère
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
18e siècle
Auteur de l'édifice
Description historique
La dédicace de l'église à Sainte-Radegonde plaiderait pour une fondation du haut Moyen Age ; élément du "castrum" de Pépinès, l'église est cependant mentionnée pour la première fois dans les comptes des décimes de 1326. Les parties les plus anciennes du bâti actuel ne semblent pas antérieures à la 2e moitié du 13e siècle, voire au début du 14e siècle. La chapelle du côté gauche, accessible par une arcade brisée chanfreinée et dans laquelle subsistent des traces de peintures murales, est datable de la fin du 15e siècle. Cette adjonction est vraisemblablement contemporaine de la construction du presbytère contre l'élévation droite, d'après les cheminées subsistantes. Lors de la visite pastorale de Nicolas de Villars en 1595, l'église est "presque toute ruinée", mais les paroissiens se disent disposés à la réparer. En 1668, l'église est décrite en médiocre état par l'évêque Claude Joly : le vaisseau, long de 20 pas et large de 8, est mal pavé, ni blanchi ni lambrissé ; l'unique chapelle, dédiée à saint Jean, est surmontée par le clocher. Le presbytère est alors à l'état de vestiges ; il est vraisemblablement détruit dans le courant du 18e siècle, époque où un nouveau portail en arc segmentaire est percé dans le mur droit. Alors que, en l'absence de lieu spécifique, les inhumations étaient jusqu'alors réalisées dans l'église, l'emplacement du presbytère est désormais consacré au cimetière. Le plan cadastral napoléonien montre que le portail côté droit était précédé d'un appentis, dont seuls les ancrages subsistent. L'édifice est encore en assez bon état en 1881 pour que les paroissiens prennent l'initiative d'acheter une nouvelle cloche. L'église, toujours affectée au culte lors de la séparation de 1905, est encore entretenue en 1920 (travaux de réfection de la toiture) ; laissée à l'abandon depuis le milieu du 20e siècle, elle est aujourd'hui enclavée, ruinée et envahie par la végétation.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; moellon
Matériaux de la couverture
tuile creuse
Typologie de plan
plan allongé
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe ; appentis
Commentaire descriptif de l'édifice
L'église située sur le versant nord d'un coteau, est implantée sur une étroite terrasse légèrement en contrebas du site castral de Pépinès. L'édifice orienté sud-nord se compose d'une nef rectangulaire terminée par un chevet plat. Le portail médiéval, en arc brisé, est percé dans la façade sud. La chapelle Saint-Jean prolonge le mur du chevet à l'ouest. Le clocher-mur sur l'arcade est percé de 3 baies campanaires. A l'intérieur, des corbeaux moulurés à mi-hauteur témoignent de l'existence d'un lambris ou d'une fausse-voûte, disparu. Les murs sont en moellon calcaire, plus ou moins bien équarris. Le mur est, autrefois mitoyen avec le presbytère, comporte une porte murée en arc brisé en brique et 2 cheminées superposées.
Technique du décor porté de l'édifice
peinture (étudiée dans la base Palissy)
État de conservation
mauvais état
Date de l'enquête ou du récolement
2003
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2003
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37
Voir aussi
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Référence de la notice
IA47002877
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
7 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Beschi Alain
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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