Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinecouvent de cordeliers, actuellement hospice
couvent de cordeliers, actuellement hospice

Référence de la notice
IA47002848
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
7 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Beschi Alain
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
couvent de cordeliers, actuellement hospice
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
couvent ; hospice
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de cordeliers
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Penne-d'Agenais
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Penne-d'Agenais
Références cadastrales
1830 Q1 445 à 451, 463 à 470 ; 2003 AC 390, 422
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Partie constituante non étudiée
église ; cloître
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
1er quart 17e siècle ; 2e quart 20e siècle
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
La date donnée par le chanoine Durengues de 1238 pour la fondation du couvent par Pierre de Lustrac, période d'extension du bourg en dehors de ses murs, est vraisemblable. Il existe en tout cas en 1285, puisqu'à cette date, le roi-duc Edouard Ier accorde 20 livres tournois pris sur les revenus de Bordeaux aux frères mineurs de Penne pour l'entretien de leur couvent. Au début des guerres de Religion, en 1562 selon le récit de Blaise de Monluc, le couvent est endommagé et les religieux massacrés. Le procès-verbal de visite de Nicolas de Villars de 1592 confirme qu'il ne reste que les murs de l'église conventuelle comportant "un beau clocher, 6 chapelles voûtées d'arêtes, un vaste choeur enrichi de colonnes". Les bâtiments sont restaurés au début du 17e siècle, à l'exception d'un "grand dortoir pour une trentaine de religieux qui n'est ni couvert ni planché depuis qu'il a été brûlé par les Huguenots", selon un rapport adressé à l'évêque Hébert en 1715. Selon ce même rapport, les bâtiments comprennent alors "un grand cloître [...], un dortoir où il y a une douzaine de chambres et en bas une salle, une infirmerie et des autres offices", ainsi qu'"une très belle église qu'on a fait réparer depuis peu". Malgré cette réparation, l'église tombe en ruine à la fin du 18e siècle : après l'effondrement de sa toiture et du lambris en 1775, la reconstruction est décidée mais les travaux sont ajournés faute de moyens. En 1790, le couvent occupé par un seul religieux est déjà entièrement délabré : une note indique que "la maison des Cordeliers de Penne est tellement petite qu'elle doit être considérée comme une habitation privée". Les vestiges, rachetés au début du 19e siècle, ont été légués en 1838 au bureau de bienfaisance de la ville. Encore au début du 20e siècle, une photographie montre une baie trilobée de l'ancien bras nord du transept de l'église.£Il ne subsiste plus aujourd'hui qu'une partie du cloître, du mur nord de la nef et l'extrémité du bras sud du transept conservé comme chapelle de l'hospice lors des travaux d'aménagement conduits par l'architecte Gaston Rapin en 1925-1927.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
tuf ; calcaire ; pierre de taille ; moyen appareil ; enduit
Matériaux de la couverture
tuile creuse
Typologie de plan
plan en croix latine
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie du couvrement
voûte d'ogives
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe
Commentaire descriptif de l'édifice
Le couvent est situé au débouché du principal accès au bourg de Penne, entre le faubourg de la Recluse et les murs de la ville. L'hospice actuel en occupe l'emprise totale. De l'église conventuelle subsiste le mur nord, dont la face interne en pierre de taille calcaire est visible dans la cour d'entrée. L'ancien bras sud bâti en pierre de taille de tuf comporte 2 travées voûtées d'ogives qui paraissent modernes. La seconde cour recèle une série d'arcades en brique et pierre calcaire, qui semblent des vestiges du cloître.
État de conservation
vestiges
Date de l'enquête ou du récolement
2003
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2003
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37
Voir aussi
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Référence de la notice
IA47002848
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
7 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Beschi Alain
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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