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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineéglise paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens
église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens

Référence de la notice
IA47002783
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
7 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
29 février 2024
Rédacteur de la notice
Beschi Alain
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Pierre-ès-Liens
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Penne-d'Agenais ; place du 8-Mai-1945 ; Port-de-Penne
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Penne-d'Agenais
Lieu-dit
Port-de-Penne
Adresse de l'édifice
8-Mai-1945 (place du)
Références cadastrales
1830 Q1 1012 ; 2003 AB 422
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Auteur de l'édifice
Description historique
Le dossier documentaire sur cet édifice est assez confus, du fait d'une erreur figurant dans l'ouvrage de 1874 de Georges Tholin, qui présente le portail comme étant celui de Saint-Sylvestre, et d'une confusion de Labathut, qui donne en 1896 la description du portail d'Allemans pour celui de Port-de-Penne. Ajouté à cela, les archives de la restauration du 19e siècle n'ont pas été retrouvées.£La première mention de l'église date du 13e siècle (bullaire de Vallier). Une enquête de 1572 fait état de dégradations par les protestants, alors que selon l'évêque Nicolas de Villars en 1592, l'église fort ancienne, assez bien couverte et voûtée, sert de fort commandé par un capitaine, "pleine de hardes [effets personnels] et même de bétail". En 1668, Mgr Claude Joly présente un édifice relativement vaste de 30 pas sur 9, carrelé, ayant le choeur voûté et la nef non lambrissée, ce qu'elle est en revanche lors de la visite pastorale de Mgr d'Yse de Saléon en 1733. Ce dernier décrit en outre un édifice entretenu, le toit en bon état, les murs bons et blanchis, pavé de carreaux, le sanctuaire bien voûté, éclairé par 4 fenêtres dans le choeur et une dans la nef. Il signale également un trou dans la voûte près de l'arc-triomphal, destiné autrefois à accéder au clocher, qu'il ordonne de fermer car "aujourd'hui on va au clocher par dehors", simple "muraille élevée au côté du sanctuaire". Il précise également qu'une chapelle dédiée à saint Joseph a été construite entre 1712 et 1728 par le curé Jean-Laurent Solard. Enfin, des travaux sont mentionnés en 1782 à l'initiative de Louise, fille de Henry-Ignace de Montalembert, seigneur de Monbeau, et de feue Marguerite de Raffin.£L'examen des maçonneries montre que l'édifice conserve des parties romanes, en particulier son chevet et les parties basses des murs de la nef, du début du 12e siècle d'après la rusticité du portail. Labathut décrit avant restauration l'arc-triomphal roman, dont les "piédroits, d'une grande épaisseur, rendaient l'entrée du sanctuaire remarquablement étroite". La partie supérieure des murs du chevet et du mur nord de la nef, en brique, paraissent dater d'une réfection du 13e ou du 14e siècle, d'après une fenêtre gothique de la nef en partie conservée. Les éventuels remaniements intervenus à l'époque moderne ne sont guère perceptibles. Des travaux du 19e siècle, seule la construction d'une sacristie est mentionnée en 1826. Un clocher-tour est adossé au mur sud de la nef, vraisemblablement durant la 1ère moitié du 19e siècle, puis des chapelles latérales, qui ne figurent pas sur le plan cadastral de 1830. Un projet de restauration dressé par l'architecte départemental Léopold Payen en 1877, comprenant la construction d'un porche et d'un nouveau clocher, ne parait pas avoir été réalisé. Labathut indique en 1896 que l'ancien arc-triomphal a disparu et que la travée droite, ramenée aux proportions des autres travées de la nef, a été flanquée de chapelles donnant à l'édifice un plan cruciforme. Une importante restauration intervient encore à l'extrême fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle, vraisemblablement en partie financée par Mgr Rumeau, ayant passé son enfance à Penne puis évêque d'Angers à partir de 1898, dont les armoiries son peintes sur l'arc-triomphal. De ce chantier semblent dater le voûtement de la nef, la réalisation de la tribune, l'agrandissement de la sacristie au nord, la construction d'un porche et la surélévation du clocher.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
tuf ; pierre de taille ; moyen appareil ; brique ; brique et pierre à assises alternées ; enduit partiel
Matériaux de la couverture
tuile creuse
Typologie de plan
plan en croix latine
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie du couvrement
voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four ; voûte d'ogives
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ronde
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
L'église occupe le rebord de l'escarpement dominant le cours du Lot. Les murs romans encore visibles (chevet, mur nord de la nef) , sont en pierre de taille de tuf de moyen appareil, surmontés de brique. Les chapelles sont en moellon de tuf, le clocher-tour en brique et pierre en assises alternées pour la partie médiane, la partie supérieure est enduite. La nef est en berceau, le choeur est en cul-de-four, les chapelles latérales voûtées d'ogives ; la sacristie sud et des réduits prolongeant les chapelles à l'ouest sont aussi voûtés en berceau.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
Indexation iconographique
étoile ; chevron ; tête : homme ; feuillage
Description de l'iconographie
Les 2 chapiteaux du portail roman sont décorés de layures en chevron et le rouleau d'archivolte de frises d'étoiles sur l'intrados et la face externe. Le portail est surmonté d'une tête d'homme barbu, en remploi. Les chapiteaux intérieurs, néo-romans, sont ornés de feuillages.
Date de l'enquête ou du récolement
2003
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2003
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37
Voir aussi
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Référence de la notice
IA47002783
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
7 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
29 février 2024
Rédacteur de la notice
Beschi Alain
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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