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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineéglise paroissiale Saint-Saturnin
église paroissiale Saint-Saturnin

Référence de la notice
IA47002777
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
7 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Beschi Alain
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
église paroissiale Saint-Saturnin
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Saturnin
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Penne-d'Agenais ; Magnac
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Penne-d'Agenais
Lieu-dit
Magnac
Références cadastrales
1830 N1 4, 5, 8 ; 2003 ZL 29
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Partie constituante non étudiée
presbytère ; cimetière ; croix de cimetière
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
3e quart 17e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1661
Commentaire concernant la datation
porte la date
Auteur de l'édifice
Description historique
La proximité d'une nécropole d'époque mérovingienne, ainsi que la dédicace de l'église à saint Saturnin (alias Sernin, évêque de Toulouse vers 250) , permet d'envisager une fondation de la paroisse dès le haut Moyen Age. Georges Tholin date la construction de l'édifice de la fin du 10e ou du début du 11e siècle. La rusticité de la mise en oeuvre conforte l'hypothèse d'une construction romane précoce, plutôt de la fin du 11e siècle, mais l'absence de décor sculpté ne permet pas de préciser la datation.£D'après un mémoire de 1572, l'église aurait été endommagée durant les guerres de Religion, et réparé par les soins du curé. Le presbytère contigu est vraisemblablement du début du 17e siècle. En 1660, 2 chapelles sont mentionnées : celle au nord dédiée à saint Antoine, celle au sud à saint Jean ; le clocher est dit "sur la nef". Une troisième chapelle est construite sur le flanc nord de la nef en 1661, d'après la date portée sur le linteau de sa baie ; des culots signaleraient un ancien voûtement, mais en 1668 l'évêque Claude Joly présente une grande chapelle dédiée à saint Joseph, carrelée et simplement lambrissée. La charpente, le clocher-tour ainsi que les chapelles, dans un état de délabrement avancé en 1778-1782, ne sont toujours pas réparés lors de la visite pastorale de Mgr d'Usson de Bonnac, à l'automne 1782. Le clocher-pignon actuel date donc de la fin du 18e siècle. La chapelle Saint-Joseph, murée, est convertie en dépendance du presbytère, peut-être au début du 19e siècle. G. Tholin signale des restaurations récentes en 1874 : le voûtement de la nef, l'exhaussement de ses murs, la reprise des percements datent vraisemblablement de ce chantier. Une nouvelle sacristie est également bâtie dans la seconde moitié du 19e siècle. La voûte du choeur a été renforcée d'un cerclage et l'enduit supprimé dans les années 1990.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille
Matériaux de la couverture
tuile creuse
Typologie de plan
plan en croix latine
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie du couvrement
voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe ronde
Commentaire descriptif de l'édifice
L'église se trouve sur une terrasse du versant nord d'un coteau qui domine le cours du Boudouyssou. Elle est entourée par le cimetière au sud et à l'est. Le presbytère, à l'ouest, est attenant. Un porche en appentis précède le portail percé au sud. La nef rectangulaire voûtée en berceau, est flanquée d'une chapelle, aujourd'hui murée, au nord de la troisième travée. Le choeur de plan tréflé est voûté en berceau pour la croisée du transept, en cul-de-four pour les absides. Un cordon mouluré d'un tore règne à la naissance des voûtes. 2 sacristies sont adossées au chevet. L'ensemble de l'édifice est construit en pierre de taille calcaire de moyen appareil rectangulaire ou cubique. Le clocher-pignon en brique et pierre surmonte le mur occidental. La toiture à longs pans à pignon découvert et croupe ronde est couverte de tuiles creuses.
Technique du décor porté de l'édifice
vitrail (étudié dans la base Palissy)
Date de l'enquête ou du récolement
2003
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2003
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37
Voir aussi
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Référence de la notice
IA47002777
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
7 septembre 2004
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Beschi Alain
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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