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église paroissiale Saint-Aignan

Inventaire

église paroissiale

Saint-Aignan

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Saint-Sylvestre-sur-Lot ; Saint-Aignan

Penne-d'Agenais

Saint-Aignan

1830 E2 656 ; 2003 E1 110

en écart

Moyen Age (détruit) ; 1er quart 16e siècle ; 4e quart 19e siècle

3e quart 19e siècle

Vigier Léon (architecte) ; Teulère T. (architecte)

attribution par source

La dédicace à saint Aignan, évêque d'Orléans au 5e siècle, plaide en faveur d'une fondation de l'église durant le haut Moyen Age. Cependant, si la paroisse est mentionnée au 13e siècle, les parties les plus anciennes de l'édifice actuel, en particulier les murs du chevet, ne semblent pas antérieures au début du 16e siècle. L'évêque Claude Joly, lors de sa visite pastorale de 1668, précise que le sanctuaire est voûté, et que l'église comportait autrefois deux chapelles ; en outre, elle est flanquée d'une ancienne maison, dite "l'Evesquat", probablement le presbytère attenant à l'ouest. Une description de 1876 présente une "abside de style ogival", une nef lambrissée "de style roman construite avec des ruines" et une chapelle dédiée à la Vierge. En mauvais état, l'église est provisoirement interdite en 1857, avant que ne soient réalisées des réparations au choeur sous la conduite de l'architecte Léon Vigier, par l'entrepreneur Jean Dellac en 1862 ; une sacristie est également construite à cette occasion. En 1872, trois baies de "style ogival" sont percées dans l'abside, par le maçon Richard Pierre, alors que le carrelage est refait en 1875 par le maçon Charles Marty. La nef est reconstruite et un clocher est élevé sur un projet élaboré en 1881 par l'architecte T. Teulère, modifié en 1882 et encore en 1883, sur avis du comité des inspecteurs généraux des travaux diocésains. L'intérieur a été restauré à la fin du 20e siècle.

calcaire ; moellon ; brique ; appareil mixte ; enduit

tuile mécanique ; tuile creuse ; tuile plate

plan allongé

3 vaisseaux

voûte d'ogives

toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe polygonale ; toit en pavillon

L'église et l'ancien presbytère contigu à l'ouest, couronnent un "pech" dominant la campagne environnante. Les murs de la nef (dont l'enduit est supprimé à l'intérieur) sont bâtis en moellon calcaire et brique mêlés. Le clocher-porche hors-oeuvre flanque la nef au nord-ouest. La nef de 3 travées se compose d'un vaisseau central et de bas-côtés étroits, voûtés d'ogives. Le choeur plus étroit, à pan-coupés, est couvert d'une voûte à quartiers. La toiture de la nef est à longs pans à pignons couverts, celle du choeur est à croupe polygonale et le clocher est en pavillon.

sculpture

ornement à forme végétale

Les chapiteaux, culots et clés de voûte sont sculptés d'un décor végétal.

restauré

2003

propriété de la commune

dossier individuel

2003

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

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