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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineCommanderie de templiers, puis d'hospitaliers dite le Temple de Brulhe ou du Breuil
Commanderie de templiers, puis d'hospitaliers dite le Temple de Brulhe ou du Breuil

Référence de la notice
IA47002674
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
27 mai 2004
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Mousset Hélène
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
Commanderie de templiers, puis d'hospitaliers dite le Temple de Brulhe ou du Breuil
Appellation d'usage
Temple de Brulhe ou du Breuil
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
commanderie
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de chevaliers de la milice du Temple ; d'hospitaliers
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Jean
Destination actuelle de l'édifice
restaurant
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Le Temple-sur-Lot
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Sainte-Livrade-sur-Lot
Références cadastrales
1836 B2 199 A 201 ; 1989 AB 30 A 129, 130
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Partie constituante non étudiée
cour
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Auteur de l'édifice
Description historique
La fondation de la commanderie de templiers semble dater de la fin du 12e siècle, en relation avec une donation de Rainfroid Ier de Montpezat. A. du Bourg cite Jourdain de la Contraria comme premier commandeur en 1161. En 1288, une donation de Guillaume Amanieu de Castelmoron, reçu au Temple, accroît le temporel avec les péages sur la route et sur le Lot (de moitié avec le prieuré de Fongrave) et les dîmes de Saint-Gervais et Saint-Avit. Le premier bâtiment était rectangulaire, en pierre de taille, divisé par un mur de refend longitudinal, selon une étude archéologique de J. Pons et M. Daynes : des éléments en élévation subsistent dans le mur est, les pièces sud du logis et le mur nord de l'église. La commanderie est détruite par un incendie dans les dernières décennies de la guerre de Cent Ans (traces sur le mur est). Un nouvel édifice est bâti en brique entre 1485 et 1510, selon les datations affinées par les céramiques et la dendrochronologie : les commanditaires sont Bertrand de Gros (1475-1496) et Tannequin de Bussel (1498-1506). Une première campagne comporte un logis avec tour d'angle à l'est. Ce logis est ensuite doublé en profondeur côté ouest et pourvu d'une tour d'escalier en vis hors oeuvre (module de brique moins épais) ; les fenêtres à moulures prismatiques ou à double cavet, les portes à montants arrondis et les cheminées adossées au mur de refend datent du tournant des 15e et 16e siècles. Les travaux importants du logis précèdent sans doute le rattachement de Brulhe à la Cavalerie en 1508. Le Temple de Brulhe est rétabli en 1650. Une enceinte fortifiée par des tours et munie de canonnières ferme la cour et protège les dépendances (16e, 17e siècles). Le quartier dit du Fort complétait la commanderie au sud. Les armoiries ont été bûchées à la Révolution. L'ensemble a été restauré récemment pour créer un centre d'accueil et d'hébergement sportif.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille ; brique
Matériaux de la couverture
tuile creuse
Description de l'élévation intérieure
2 étages carrés ; sous-sol
Typologie du couvrement
voûte en berceau plein-cintre
Partie d'élévation extérieure
élévation à travées
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; pignon couvert ; toit en pavillon
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie, en charpente
Commentaire descriptif de l'édifice
Le logis ou " château " est défendu par un système de tours d'angles et possédait des bretèches ; sous-sol voûté en plein cintre ; escalier en vis en pierre jusqu'au 1er étage, puis en bois à marches formant noyau.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
armoiries ; tête ; fleur de lys
Description de l'iconographie
Armoiries bûchées au-dessus de la porte de la tour d'escalier et sur la hotte de la cheminée de la pièce sud au 1er étage. Têtes humaines à fleur de lys sur le front sous le linteau de la porte de l'escalier.
État de conservation
restauré
Date de l'enquête ou du récolement
2003
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1952/05/26 : inscrit MH
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier avec sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2003
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37
Voir aussi
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Référence de la notice
IA47002674
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
27 mai 2004
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Mousset Hélène
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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