Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinechâteau
château

Référence de la notice
IA47002565
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
17 juillet 2003
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Beschi Alain
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
château
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
château
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Saint-Vite ; Château de Lapoujade (le)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Tournon-d'Agenais
Lieu-dit
Château de Lapoujade (le)
Références cadastrales
1831 H1 9, 10 ; 2001 AB 20, 21
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Partie constituante non étudiée
grange ; étable
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
3e quart 14e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1372
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Description historique
Comme nombre de sites castraux des bords du Lot entre Penne et Fumel, le château de Lapoujade trouve son origine dans l'implantation d'une tour chevaleresque à proximité d'un barrage établi sur la rivière à la fin du 13e siècle. D'abord simplement destinées au contrôle du trafic et à la perception des droits afférents accaparés par les seigneurs riverains, ces tours endossent une valeur stratégique dans le contexte de la guerre de Cent Ans : ainsi, sur ordre du duc d'Anjou pour le parti français en 1372, Raymond de la Pugeade met sa résidence en état de défense. L'examen du bâti montre que d'ors et déjà, la tour s'inscrit dans une enceinte rectangulaire en brique, autrefois isolée par un fossé sur 3 côtés, l'élévation côté Lot étant naturellement défendue par un talus. L'entrée était précédée d'un pont-levis, comme l'indique une saignée dans la maçonnerie au-dessus du portail. A l'intérieur, un premier corps de logis semble adossé à l'est. Des remaniements importants sont opérés durant la 2e moitié du 15e siècle, avec notamment la construction d'un escalier en vis dans la cour. L'austère maison forte détenue par la famille des Lagoutte, est agrandie durant la 1ère moitié du 16e siècle et étoffée d'une galerie renaissance sur cour, probablement pour Jean de Lagoutte, secrétaire du Roi, ou son fils Antoine, poète, conseiller et secrétaire de la Reine Margot.£Au 19e siècle, le 2e étage est tronqué, les percements sont modifiés et une grange-étable attenante est construite sur l'arrière. Le château, aujourd'hui divisé en 2 propriétés, est en partie restauré.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille ; moyen appareil ; brique
Matériaux de la couverture
tuile creuse
Description de l'élévation intérieure
2 étages carrés
Typologie du couvrement
voûte en berceau brisé
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
La tour est bâtie en pierre de taille de calcaire jaune de moyen appareil et en brique pour les parties hautes. Son rez-de-chaussée voûtée en berceau brisé donne accès à un ensemble de corps de logis, organisé autour d'une étroite cour rectangulaire. Dans un angle de la cour, un large escalier en vis dessert les étages, contre lequel a été adjoint une galerie à colonnade sur arcades. Les anciens percements ne sont plus visibles que dans le corps de logis est, notamment des croisées à meneaux tronquées au niveau de l'actuel surcroît ; d'autres croisées donnant autrefois sur la cour ont été murées. 2 cheminées à moulures prismatiques (re-sculptées) sont conservées au 1er étage, ainsi que les jambages droits de 2 autres cheminées, dans l'actuel niveau de comble.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
putto ; animal, ordre corinthien ; armoiries
Description de l'iconographie
Un putto est sculpté sur un cul-de-lampe de l'escalier en vis. La galerie est ornée sur son garde-corps d'animaux, et les colonnes sont coiffées de chapiteaux corinthiens. Un écu portant vraisemblablement les armoiries de la famille de Lagoutte, orne la cheminée d'une des principales pièces de l'étage.
État de conservation
restauré ; mauvais état
Date de l'enquête ou du récolement
2001
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
2007/06/19 : inscrit MH
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété d'une personne privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2001
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37
Voir aussi
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Référence de la notice
IA47002565
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
17 juillet 2003
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Beschi Alain
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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