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église paroissiale Saint-Georges

Inventaire

église paroissiale

Saint-Georges

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Saint-Georges

Tournon-d'Agenais

1831 G1 200 ; 2001 G1 188, 189

en village

cimetière ; croix de cimetière ; litre

12e siècle ; 3e quart 19e siècle

3e quart 18e siècle

1764 ; 1855

porte la date ; daté par source

attribution par source

De l'édifice roman du 12e siècle, subsiste uniquement le chevet en abside décoré de modillons, percé d'une baie axiale ornée d'un tore (et autrefois encadrée extérieurement de colonnettes d'après Georges Tholin). L'église dite de "Saint-Georges de Belagua" ou "de Bellaygue" sous l'Ancien Régime, est visitée par le vicaire Jean de Vallier en 1551 qui ordonne de la "paver et pasimenter et de la lambrisser, de réparer la caminade" [presbytère]. L'église avec le presbytère adossé au nord semble en assez bon état en 1601, le choeur est réparé avant 1667 et une écurie attenante détruite avant 1673 ; la nef pavée suite à la visite de Mascaron avant 1688, n'est toujours pas lambrissée en 1706 ; le clocher est alors "sur l'arceau du sanctuaire en triangle". Des réparations à hauteur de 800 livres sont adjugées au maçon Jean Cayrouze en 1740. La sacristie, au nord, conserve une fenêtre datée 1764. Le presbytère figure encore adossé au mur nord sur le plan cadastral de 1831. Le projet de restauration dressé par l'architecte villeneuvois C. de Beaufort en 1855 prévoit la construction d'une nouvelle façade, d'un clocher, de chapelles latérales après suppression du presbytère, et des réaménagements intérieurs. Les travaux confiés à l'entrepreneur Jean Massas sont terminés en 1857, malgré l'inachèvement du clocher.

calcaire ; pierre de taille ; moellon ; appareil mixte ; brique

tuile creuse

plan allongé

1 vaisseau

voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four

toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ronde ; toit en pavillon

escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en charpente

Edifice à nef unique voûtée en berceau, flanquée de chapelles latérales ouvrant par de larges arcades en plein-cintre, également voûtées en berceau. Le choeur en abside est voûté en cul-de-four. Un enduit dessinant un faux-appareil couvre les murs intérieurs, à l'exception de l'abside dépiquée, seule en pierre de taille de moyen appareil ; les autres murs sont en moellon calcaire. Le petit clocher carré qui surmonte la façade occidentale est en brique, coiffé d'un pavillon. La couverture de tuiles creuses est à longs pans sur la nef, en appentis sur les bas-côtés et à croupe ronde sur le chevet.

sculpture

ornement à forme animale ; armoiries

Des têtes d'animaux, très altérées, sont sculptées sur les modillons du chevet. La trace d'une litre funéraire est par endroit encore perceptible dans le choeur.

restauré

2001

à signaler

propriété de la commune

dossier individuel

2001

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

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