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église de bénédictins, actuellement église paroissiale Saint-Pierre

Inventaire

église

de bénédictins

Saint-Pierre

église paroissiale

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Clairac

Tonneins

1821 H1 345 ; 2000 AB 435, 671

en ville

abbaye de bénédictins

limite 11e siècle 12e siècle ; 1er quart 17e siècle

milieu 15e siècle ; 19e siècle

Corcelles (architecte) ; Dachan Edouard (architecte) ; Chancel (architecte)

attribution par source

De l'église abbatiale médiévale, de plan comparable à celle de Moirax, subsiste au nord le mur de la nef percé d'un portail roman, une absidiole, un pilier du transept et le clocher, l'ensemble datant de la fin du 11e ou du début du 12e siècle. Une chapelle gothique a été greffée à l'extrémité de l'ancien bras nord du transept, peut-être vers le milieu du 15e siècle. Après les destructions du début des Guerres de religion, Paul Garganti, administrateur envoyé par le chapitre de Saint-Jean-de-Latran, entreprend au début du 17e siècle la remise en état des bâtiments : de cette époque date probablement la reconstruction de la façade, du mur sud de la nef, du chevet et du pilier sud du choeur, dans lequel est aménagé un escalier en vis. L'édifice étant dégradé après la Révolution, plusieurs campagnes de restauration sont menées au début du 19e siècle, dont celle de la façade sur un devis de l'architecte bordelais Corcelles en 1824, par le maçon François Réservat. Une nouvelle restauration accompagnée de travaux d'embellissements intérieurs sont entrepris sur les devis des architectes Chancel et Edouard Dachan, d'Aiguillon, en 1840-1841 ; la charpente est notamment refaite à neuf et une fausse-voûte est établie par le charpentier Jean Mounié fils, de Tonneins. La façade dégradée est de nouveau restaurée en 1863. La suppression de l'enduit intérieur et la réfection du pavement datent des années 1990.

calcaire ; pierre de taille ; moyen appareil ; moellon ; brique ; brique et pierre ; enduit partiel

tuile creuse

plan en croix latine ; plan allongé

1 vaisseau

voûte d'ogives ; voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four

toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe ronde ; toit en pavillon

escalier dans-oeuvre ; escalier en vis sans jour ; en charpente

L'édifice roman en croix latine comportait un transept prolongé par des absidioles, décalées de l'axe des bas-côtés. Les murs conservés sont en pierre de taille de calcaire gris. La tour carrée du clocher surmonte le bras nord voûté en berceau plein-cintre ; elle comporte une salle éclairée de baies ébrasées, ayant peut-être abrité le chartrier de l'abbaye ; un étroit escalier en vis dans l'angle nord-est de la salle des cloches donne accès à une guette.£La partie reconstruite est en moellon, pierre de taille et brique mêlés. L'église présente aujourd'hui une large nef avec bas-côtés, rythmée par 7 paires de colonnes, débouchant sur un choeur à abside cloisonné en avant du chevet plat. La chapelle nord est voûtée d'ogives. Le mur sud est percé de 9 fenêtres, alternativement rectangulaire et en arc brisé. La toiture à longs pans et pignon découvert, en pavillon sur le clocher, est en tuile creuse.

sculpture (étudiée dans la base Palissy)

rinceau ; billette ; étoile de David

Le rouleau d'archivolte du portail nord est décoré de rinceaux. L'entablement de l'absidiole est formé de modillons sculptés de motifs végétaux et animaux, portant une corniche à billettes. Un cordon de billettes décore également le mur est du clocher, et partiellement la salle des cloches ; l'escalier de la guette repose sur 2 consoles ornées d'un motif végétal. L'étoile de David figure sur la clé de voûte de la chapelle nord.

restauré

2001

1996/07/01 : inscrit MH

à signaler

propriété de la commune

sous-dossier

2001

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

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