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église paroissiale Saint-Saturnin

Inventaire

église paroissiale

Saint-Saturnin

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Villebramar

Monclar

1837 A2 932 ; 2000 AD 142

en village

cimetière

15e siècle ; 16e siècle

Moyen Age (détruit) ; 19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Si une église existe probablement à Villebramar dès le haut Moyen Age, d'après la dédicace de la paroisse à saint Saturnin de Toulouse, elle n'est mentionnée pour la première fois qu'au 13e siècle ; sous l'Ancien Régime, elle est une dépendance du prieuré de Sainte-Livrade. L'édifice actuel n'est pas antérieur à la fin du Moyen Age : le portail occidental notamment, de tradition gothique, paraît dater du 15e siècle. Les murs de la nef et du chevet, de même que ceux de l'ancienne sacristie attenante à une chapelle au nord, appartiennent quant à eux à une campagne de reconstruction du 16e siècle ; le choeur et une travée de nef étaient voûtés, d'après les colonnes et les départs de nervure qui subsistent. Une porte en arc brisé et les anciennes fenêtres dans le mur sud, ainsi qu'un arc surbaissé au nord, ont été murés à une date indéterminée. De grosses réparations sont mentionnées en 1845, par l'architecte Delbrel de Villeneuve-sur-Lot, et Jean Fauché, charpentier à Saint-Etienne-de-Fougères ; de cette campagne datent probablement les contreforts de la nef. La nouvelle sacristie au sud est édifiée en 1880. La façade occidentale et le clocher-mur sont restaurés en 1887, sur les devis de l'architecte d'arrondissement Adolphe Gille par l'entrepreneur Pourcharesse, de Tombeboeuf ; de nouveaux travaux sont mentionnés en 1921.

tuf ; pierre de taille ; moyen appareil

tuile creuse

plan allongé

1 vaisseau

voûte d'ogives

toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe polygonale

L'église sur motte, autrefois entourée du cimetière, est située au sommet d'un coteau. La nef à vaisseau unique est terminée par un chevet à pan-coupé. Les murs sont bâtis en pierre de taille de tuf de moyen appareil et la toiture à pignon découvert et croupe polygonale est en tuile creuse. Le portail occidental en arc brisé, inscrit dans un grand arc de décharge, prend place dans un avant-corps ; ses piédroits abritent trois colonnettes surmontées de petits chapiteaux, qui soutiennent une tablette d'imposte torique. La façade est dominée par un clocher-mur percé de deux baies campanaires.

sculpture

homme : en buste ; femme : en buste

L'ébrasement du portail occidental est orné de part et d'autre par un buste de femme et un buste d'homme.

2000

à signaler

propriété de la commune

dossier individuel

2000

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

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