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église paroissiale Saint-Jean

Inventaire

église paroissiale

Saint-Jean

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Saint-Pastour ; Aygues Vives

Monclar

Aygues Vives

1837 B2 554, 555 ; 2000 ZB 18

isolé

cimetière

12e siècle ; 4e quart 15e siècle

18e siècle

Seul le choeur à abside est conservé de l'édifice roman, construit en bel appareil régulier au 12e siècle ; l'absence de décor sculpté ne permet cependant pas de préciser la datation. La nef, plus basse, paraît une restauration postérieure à la guerre de Cent ans ; le portail occidental, en arc brisé orné d'un tore dont les moulures se croisent à la pointe de l'arc, peut dater de la fin du 15e siècle. La porte en arc segmentaire et piédroits arrondis, murée dans le mur sud, est peut-être contemporaine de cette campagne de travaux, bien que l'arc segmentaire soit habituellement en Agenais un marqueur du 18e siècle ; la large fenêtre voisine, également en arc segmentaire mais à feuillure, est justement datable de ce siècle. Le porche précédant l'entrée est une adjonction de la fin du 18e ou du début du 19e siècle. La sacristie, accolée au mur sud du choeur, a été détruite à une date indéterminée. Des réparations à la façade sont mentionnées en 1873. L'ancien lambris en pin est remplacé par un nouveau en sapin rouge du nord en 1897. Le contrefort nord de l'arc triomphal est une restauration de la fin du 19e siècle.

tuf ; pierre de taille ; moyen appareil

tuile creuse

plan allongé

1 vaisseau

cul-de-four

toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe ronde

L'église avec son cimetière, bordée au nord par un ancien chemin, est aujourd'hui isolée sur les coteaux molassiques. Edifice de plan allongé, elle comporte une nef simple raccordée par un arc triomphal au choeur, étroit et élevé, voûté en cul-de-four. Le chevet contrebuté par trois contreforts plats est bâti en pierre de taille de moyen appareil régulièrement assisé ; les baies du choeur sont à linteau monolithe en arc plein-cintre, et le contrefort médian est percé par la baie axiale. Des traces de polychromie d'un décor peint sont visibles sous le badigeon de chaux actuel ; une bande noire, correspond peut-être à une litre funéraire, qu'il faudrait alors attribuer à la famille de Raffin, seigneurs du lieu au 17e siècle.

2000

1950/06/20 : inscrit MH

à signaler

propriété de la commune

dossier individuel

2000

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