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église paroissiale

Inventaire

église paroissiale

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Monbahus

Cancon

en village

1865

daté par source

Bourières Gustave (architecte départemental) ; Payen Léopold (architecte)

signature

Le fonds des architectes Bourières et Payen aux archives départementales du Lot-et-Garonne conserve un projet de reconstruction de l'église paroissiale de Monbahus (70 J 84) , n'ayant pas laissé de traces dans les archives communales. Les plans, élévations et coupes signés par l'architecte du département Gustave Bourières et Léopold Payen, sont datés de juillet 1865. Le projet pour une église de plan centré à coupoles est nettement inspiré d'édifices byzantins, ou néo-byzantins dont les dessins circulent depuis une dizaine d'années, notamment ceux de l'architecte Paul Abadie, auteur de l'église de Villefranche-de-Périgord. L'influence de l'architecture romane et régionale est également perceptible dans le dessin de la façade, du chevet et du clocher "toulousain". Ce projet, assez ambitieux pour une commune rurale de la taille de Monbahus, n'a probablement pas eu de suite par manque de ressources de la fabrique.

pierre de taille ; enduit partiel

tuile ; ardoise

plan en croix grecque

1 vaisseau

voûte d'ogives ; coupole en pendentifs ; cul-de-four

toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe ronde ; appentis ; dôme circulaire ; flèche polygonale

L'édifice projeté a une longueur totale dans-oeuvre de 26, 90 mètres pour une largeur de 17, 40 mètres. Le plan en croix grecque est centré sur une coupole coiffée d'un dôme, bien que l'impression générale soit celle d'un plan allongé : les bras voûtés d'ogives sont prolongés à l'ouest et à l'est d'une travée faisant narthex et d'une abside en cul-de-four ; quatre chapelles couvertes d'une petite coupole complétant le carré aux angles des bras, forment des collatéraux. Dans l'angle nord-ouest, le clocher de section polygonale dans sa partie supérieure est couvert d'une flèche polygonale.

sculpture

symbole christique ; ornement à forme végétale ; ornement : représentation humaine

Les esquisses ne détaillent pas précisément le dessin des ornements : les chapiteaux paraissent simplement feuillagés avec des enroulements vigoureux. En façade, un chrisme orne le tympan du portail néo-roman décoré de besants. La rose polylobée du registre intermédiaire est surmontée sous le pignon d'un Christ roi inscrit dans une mandorle.

oeuvre non réalisée

1998

dossier individuel

1998

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

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