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château

Inventaire

château

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Verteuil-d'Agenais

Castelmoron-sur-Lot

1832 B2 255 à 257 ; 1999 AH 70, 73, 74

en village

13e siècle ; 15e siècle (?) ; limite 16e siècle 17e siècle

19e siècle

Le "castrum" de verteuil est mentionné pour la première fois en 1259, en possession de plusieurs coseigneurs, dont les familles de Caumont et de Pis. Le château primitif sur motte, détenu par les Albret depuis 1390, est en ruine au sortir de la guerre de Cent ans, après que la terre de Verteuil ait été donnée en 1460 à Aymeric de Caumont, seigneur de Lauzun.£Les vestiges médiévaux sont constitués d'un escarpement rocheux retaillé et par endroit maçonné, formant une première enceinte d'environ 80 mètres de diamètre, contre laquelle les maisons du village s'appuient au nord. Dans la partie centrale, une courtine reliée à la tour nord-ouest, heptagonale et voûtée d'ogives, date peut-être du 15e siècle. A l'est, J. Gardelles décrit un pan de mur d'une salle voûtée d'ogives retombant sur des culs-de-lampe sculptés, probablement de la fin du Moyen Age. Le corps de logis principal, au sud-est, avec une aile ruinée en retour d'équerre au nord, a été construit à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle, pour la famille de Caumont. Le corps ouest a été remanié vers 1839, date d'un devis établi par Sarrazi afin d'installer une école dans cette partie du château. L'ensemble est actuellement à l'abandon.

tuf ; pierre de taille ; moyen appareil

tuile plate

2 étages de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé

voûte d'ogives

élévation à travées

toit à longs pans ; croupe

escalier dans-oeuvre : escalier droit ; en maçonnerie

Le château sur motte au centre du village couronne le coteau. Bâti en pierre de taille de tuf, il forme grossièrement un triangle, dont la base serait constituée par le corps de logis sud-est et le sommet par la tour nord-ouest. Le logis en soubassement de 2 niveaux sur l'élévation antérieure, ouvre vers une terrasse ; l'élévation postérieure, en rez-de-chaussée surélevé, vers une cour. A l'extrémité sud, tronquée, un escalier droit autrefois dans-oeuvre et voûté, assure le passage d'un niveau à l'autre. A l'angle est s'élève une tour carrée percée de canonnières. Les toitures à longs pans et égout retroussé sont couvertes de tuiles plates. La façade sud-est de 4 travées est rythmée par de grandes croisées soulignées par un cordon d'appui mouluré ; la porte ornée de pilastres soutenant un entablement à fronton surmonté d'amortissements est dégradée. La façade nord-ouest est percée de 2 croisées murées ; la porte à l'angle ouest en arc plein-cintre est décorée de pilastres engainés soutenant un fronton interrompu où s'inscrit une table carrée. A l'intérieur subsistent plusieurs cheminées.

sculpture

armoiries

Des armoiries bûchées figurent sur le fronton de la porte centrale de l'élévation sud-est.

mauvais état

1999

1996/01/10 : inscrit MH

à signaler

propriété privée

dossier individuel

1999

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37