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église paroissiale Saint-Vincent

Inventaire

église paroissiale

Saint-Vincent

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Laugnac

Prayssas

1823 D ; 1998 AA 66

en village

2e quart 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle

Moyen Age

Durant le Moyen Age, l'église attenante au château servait probablement de chapelle castrale. De l'ancien édifice, avant restaurations, ne subsistent plus que les murs du choeur roman à abside, peut-être du début du 13e siècle, l'ancien portail gothique au sud, du début du 14e siècle (colonnettes à listel, petits chapiteaux feuillagés) intégré à la 1ère travée du bas-côté, et une porte en arc brisé du côté nord. Une première campagne de restauration est lancée en 1838 par Jean Carrère, maître-maçon de Cours et achevée par voie de régie en 1839 ; les travaux, partiellement financés par la vente de l'église de Lasfargues, ont porté notamment sur la façade occidentale et le clocher-mur. La seconde campagne de restauration intervient entre la fin du 19e siècle et le début du 20e siècle, dans un style néo-roman jouant sur les effets de polychromie par l'alternance de la brique et de la pierre, peut-être sous la conduite de l'architecte T. Teulère qui intervient alors sur d'autres édifices de la commune : le gros-oeuvre du choeur, des bas-côtés et des sacristies est en cours d'achèvement en 1880, les 12 chapiteaux des arcades de la nef sculptés par le marbrier marmandais Roux sont mis en place en 1889 ; des travaux d'embellissement et de réfection sont réalisés en 1891 et 1898, l'ancienne tribune détruite en 1900. La décoration intérieure du choeur et des chapelles, disparue avec la récente restauration, est effectuée en 1901 par le peintre Raoul Latrilles de Damazan.

calcaire ; moellon ; pierre de taille ; appareil mixte

tuile creuse

plan allongé

3 vaisseaux

voûte d'arêtes ; cul-de-four

toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe ; croupe ronde

Nef et bas-côtés voûtés d'arêtes, choeur voûté en cul-de-four.

sculpture

armoiries ; tête : homme ; feuillage ; ornement à forme végétale

Une clé de voûte portant les armoiries des Montpezat est utilisée en remploi au-dessus du portail occidental. 2 petits chapiteaux, l'un orné de feuillage (provenant de l'ancien portail sud ; 2 chapiteaux identiques se trouvent dans la sacristie) , l'autre de visages d'hommes, probablement plus tardif, sont en remploi de chaque côté du portail. A l'intérieur, les chapiteaux néo-roman sont sculptés de feuillages, de fruits, d'un artichaut et de têtes d'hommes baillonnés (arcade de la 1ère travée du bas-côté nord).

restauré

1998

à signaler

propriété de la commune

dossier individuel

1998

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

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