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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine métallurgique dite forge de Grèzes, usine de chaux.

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine métallurgique ; usine de chaux

Appellation d'usage

Forge de Grèzes

Titre courant

Usine métallurgique dite forge de Grèzes, usine de chaux.

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Saint-Front-sur-Lémance

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lot-et-Garonne

Lieu-dit

Grèze

Références cadastrales

1827 A 615 à 617, 645 à 658 ; 1997 A 393 à 398

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

La Lémance

Partie constituante non étudiée

Haut fourneau ; four industriel

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 17e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1830

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Construite entre 1691 et 1693, la forge de Grèzes, qui comprend une forge et un haut fourneau, produit également des boulets et des canons. En 1727 la forge est vendue au Marquis de Fumel-Montaigu. A cette date, la production atteint 2000 quintaux métriques de fonte et concerne des chaudières à sucre, exportées vers les raffineries des colonies d'Amérique, ainsi que des instruments aratoires et des poteries de fer vendus dans toute la région. Pendant la Révolution, la forge de Grèzes fabrique à nouveau des boulets de canon destinés à la Marine. La forge est ensuite affermée au maître de forge Gignoux. Le haut fourneau écroulé est reconstruit vers 1810 et de vastes magasins sont alors édifiés. L'usine qui comprend 1 haut fourneau au bois, 1 feu de forge et 1 forge catalane, produit 1750 quintaux métriques de fonte et fabrique des plaques de cheminée, des poêles et des fers pour outils aratoires. En 1830, des travaux sont exécutés dans l'affinerie mais en 1847, la Sté Gignoux et Cie est déclarée en faillite. L'activité s'arrête définitivement à la fin des années 1860. Une partie des bâtiments est démolie mais le site va revivre quelques années avec l'installation, par la société Gipoulou, d'une fabrique de chaux et ciment dotée d'un four à chaux. La production de ciment Portland perdure jusqu'au début du 20e siècle. Actuellement les vestiges du haut fourneau ainsi que ceux du four à chaux sont recouverts par la végétation et voués rapidement à une totale disparition. Salariés : 30 ouvriers en 1810 et 37 en 1837.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1997

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Kabouche Marie

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel ; arrdt_fumel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37