Maison
Maison du Loup
Maison, dite parfois Maison du Loup
Occitanie ; 46 ; Rocamadour ; Lou Coustalou (rue)
Gramat
Lou Coustalou (rue)
1825 E5 794, 795, 796 bis ; 2018 AS 422, 423
En village
Limite 12e siècle 13e siècle (?) ; 13e siècle (?) ; limite 15e siècle 16e siècle
La forme de la porte sur la rue peut permettre de dater le premier état de la grande maison de la partie nord-est (B) de la parc. 2018 AS 423 de la fin du 12e siècle ou du début du 13e. La maison de la partie sud-ouest (parc. AS 422 et 423-A) lui est postérieure et peut dater du 13e siècle. Des croisées (dont les meneaux et traverses ont disparu) témoignent de modifications intervenues sans doute à la fin du 15e siècle ou au début du 16e. L'appellation de Maison du Loup est due à une tradition locale rapportée par J. Fourgous (1959).
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
2 étages de soubassement ; 1 étage carré
Les parcelles 2018 AS 422 et 423 regroupent les vestiges de deux ou trois bâtiments médiévaux ; perpendiculaires à la rue appelée Lou Coustelou, ils comportaient deux niveaux de soubassement pour racheter le dénivelé de l'escarpement rocheux. La largeur de la maison (J. Rocacher, 1979, p. 249-252) qui correspondait à la parc. 422 et à la moitié sud de la parc. 423 (A) est connue par son élévation sud-est, conservée sur la hauteur des deux niveaux de soubassement. Chacun d'eux ouvre sur la vallée par une porte, centrée, à arc brisé extradossé et arête vive, et prend la lumière par un ou deux jours étroits. Les murs latéraux sont au moins en partie conservés, ainsi que la colonne montant de fond qui portait les planchers : mais est-elle en place ? Le mur de refend qui sépare les deux parcelles actuelles a en effet été ajouté. Rien ne subsiste en revanche de la façade sur la rue. La maison voisine (parc. AS 423-B), au nord-est, a conservé sur la rue une large porte, couverte par un arc brisé extradossé et dont l’arête est abattue par une gorge. La maçonnerie qui l'accompagne est constituée de blocs équarris de dimensions variables mais disposés en assises régulières. J. Rocacher attribuait à cette même phase de construction le mur sud-est, parallèle à la façade sur rue, et le mur latéral sud-ouest. Au sud-est, le mur de soutènement de la terrasse actuelle (J. Rocacher, 1979, p. 248-249) est en fait l'élévation d'un premier niveau de soubassement, semblable à celui de la maison voisine : deux jours, donc un couvert d'un linteau échancré en plein cintre, encadrent une porte, à arc brisé et arête vive, partiellement conservée (J. Rocacher, 1979, pl. 167). Les tambours de colonne en remploi indiquent que les planchers de ce bâtiment étaient portés par une colonne montant de fond. Pour J. Rocacher (p. 249) le mur de soutènement de la terrasse était le vestige d’une maison forte. Il faut aussi faire l’hypothèse qu’il s’agisse de l’élévation postérieure de la maison de la partie nord-est de la parcelle AS 423 (B), hypothèse que seule une véritable étude archéologique permettrait de vérifier.
Propriété privée
2007
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2018
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47