Église paroissiale
Notre-Dame
Du Puy
Église paroissiale Notre-Dame du Puy
Occitanie ; 46 ; Figeac
Lot
Figeac
2011 AC 2
En ville
2e moitié 13e siècle ; 2e moitié 17e siècle
La légende qui situe la fondation de l'église dans la seconde moitié du 8e siècle n'est pas confirmée par la documentation historique et archéologique. Des murs ont néanmoins été signalés, qui ont pu appartenir à une construction antérieure au 11e siècle et à un édifice roman. C'est à l'abbé de Saint-Sauveur Gaillard de Montaigut (1260-1288) que l'on attribue l'initiative de la reconstruction complète. En 1286, les travaux étaient suffisamment avancés pour que l'archevêque de Bourges, de passage à Figeac, puisse prêcher à l'intérieur de l'église. La multiplication des chapelles funéraires ajoutées au nord comme au sud à l'initiative des familles patriciennes de la ville modifia considérablement le plan de l'édifice, dont les bras de transept furent englobés dans les nouvelles constructions, et entraîna l'édification d'une nouvelle façade occidentale. Après la prise de la ville par les protestants en 1576, le quartier et l'église sont transformés en citadelle, qui n'est abandonnée qu'en 1622 et démantelée par les catholiques qui détruisent alors le clocher, le mur sud de la nef et les voûtes à l'exception de celles des chapelles nord. La reconstruction est conduite par le curé, M. de Laborie, de 1658 à 1699.
Grès ; pierre de taille
Tuile plate
Plan allongé
3 vaisseaux
Cul-de-four ; voûte d'ogives
Toit à longs pans
De l'église de la fin du 13e siècle subsiste principalement le chevet composé d'une abside flanquée de deux absidioles, couvertes en cul-de-four légèrement brisé et précédées de travées droites voûtées d'arêtes, pour celle de l'abside, et d'ogives. Les fenêtres sont à archivolte et le tore placé dans le ressaut de l'arc retombe sur des colonnettes de même diamètre par l'intermédiaire de petits chapiteaux dépourvus de tailloir. Certains chapiteaux du début du chantier sont encore de tradition romane, alors que s'impose bientôt des décors de feuillages gothiques. Le portail occidental est placé dans un léger avant-corps dans lequel s'inscrit également la rose dont le dessin est identique à celle de la collégiale du Vigan. Le portail est à voussures multiples, à tores et colonnettes à listel ; il est surmonté de trois dais architecturés sous lesquels étaient sans doute placées des statues.
Sculpture ; peinture
Crucifixion ; Viege ; tête humaine ; ornement végétal ; armoiries
Des chapiteaux de la partie orientale de l'église représentent la Vierge en majesté, la Crucifixion, et des scènes de légende ou de martyre, d'autres sont ornés de feuilles terminées par de gros bourgeons. Les chapiteaux du portail occidental sont animés de groupes de feuilles fouettées, l'archivolte de feuillages et d'animaux fantastiques. Armoiries des de Bar (?) sur la clef de voûte de la chapelle nord-est : (d'azur) à deux bars (d'or) adossés accompagnés de 4 croix (d'or) (au lieu de : d'azur, semé de croix d'or recroisetées, au pied fiché, et de deux bars d'or adossés brochants). Armoiries non identifiées sur la clef de voûte de la chapelle sud-est : de (...) au chevron de (...) accompagné de trois étoiles de (...).
1916/04/26 : classé MH
IM46000570 ; IM46000571 ; IM46000801 ; IM46106015
À signaler
Propriété de la commune
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2011
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47