Église paroissiale ; grange monastique
De cisterciennes
Notre-Dame
Église paroissiale Notre-Dame ; grange monastique de cisterciennes
Occitanie ; 46 ; Flaujac-Gare
Lot
Livernon
Flaujac Haut
2011 AB 96, 97
En écart
Cimetière
10e siècle (?) ; 11e siècle (?) ; 15e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle
La paroisse dépendait en 1233 de l'abbaye de Marcilhac, qui en fait don à l'abbesse de Leyme ; en 1297, le lieu apparaît sous l'appellation de "grange de Flaujac, et en 1343, la paroisse devient annexe de celle de Rueyres (Clary, 1986). En 1668, le domaine de Flaujac, où se fait l'élevage d'un nombre considérable de brebis, rapporte annuellement 1000 livres, ce qui en fait la plus importante source de revenus de l'abbaye de Leyme (Greil, 1900). Une nouvelle église paroissiale a été construite en 1858-1862 à quelque 300 m à l'ouest. L'église a connu de nombreux remaniements et reconstructions, mais l'appareil de petits moellons assisés et à arêtes de poisson ainsi que le plan du chevet permettraient néanmoins de situer l'état le plus ancien au 10e ou au 11e siècle. Une fenêtre à accolade témoigne de travaux effectués au 15e siècle et la façade ouest n'est pas antérieure au 17e siècle. Les parties les plus anciennes du logis sont probablement du 15e siècle ; des modifications et un agrandissement vers le sud sont intervenues à la fin du 17e siècle ou au début du 18e siècle.
Calcaire ; moellon ; enduit partiel
Tuile plate ; tuile mécanique ; calcaire en couverture
Plan allongé
1 vaisseau
Cul-de-four
Toit à longs pans ; croupe
Le logis et l'église, reconnaissable à son clocher-mur, forment deux ailes en retour d'équerre. L'église, orientée, comprend une nef unique charpentée et un chevet de plan carré à l'extérieur et en abside semi-circulaire à l'intérieur, voûtée en cul-de-four. Les élévations de la nef montrent de nombreuses traces de reprises, avec des remplois. Le portail classique de l'élévation sud est dû à une campagne de travaux à laquelle appartiennent sans doute l'élévation ouest et son clocher-mur. L'élévation nord de la nef est bâtie en moellon et conserve deux petites fenêtres rectangulaires chanfreinées. Les maçonneries du 10e ou 11e siècle semblent subsister principalement dans les murs du chevet : petits moellons assisés en partie basse et arêtes de poisson au-dessus, dans ce qui est déjà une reprise de la construction. Une étude archéologique complète s'imposerait. L'élévation ouest du logis montre des ouvertures successives diverses, dont une porte haute et une demi-croisée chanfreinée (dont la traverse a disparu), ainsi qu'une fenêtre couverte d'un linteau à accolade en rez-de-chaussée dans une maçonnerie de moellon de tout venant. La partie moderne ajoutée au sud est en moellons équarris régulièrement assisés avec une harpe formant des attentes pour une construction qui n'a probablement pas été réalisée.
Peinture
Ornement géométrique
Quelques traces de décor peint subsistent dans l'abside.
À signaler
Propriété privée
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2011
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47