Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineéglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste
église paroissiale Saint-Jean-Baptiste


Référence de la notice
IA46101272
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
24 décembre 2018
Date de dernière modification de la notice
19 janvier 2022
Rédacteur de la notice
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
Désignation de l'édifice
Titre courant
église paroissiale Saint-Jean-Baptiste
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Jean-Baptiste
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; 46 ; Aujols
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Lot
Canton
Lalbenque
Références cadastrales
2011 B01 266
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
limite 15e siècle 16e siècle
Description historique
L'église d'Aujols était à la collation de l'évêque, excepté de la fin du 14e siècle à 1475, où la paroisse est possédée par les Larroque-Toirac ; d'abord prieuré dépendant du chapitre de la cathédrale, elle est donnée en 1611 au collège des jésuites de Cahors par l'évêque Siméon de Popian (Clary, 1986).£La travée surmontée d'une tour qui subsiste de l'église romane peut être datée de la fin du 12e siècle ou du début du 13e siècle. L'église a été agrandie vers l'est sur un plan en croix grecque, dans le 4e quart du 19e siècle, sous l'impulsion des curés Cyprien Doucet (1868-1881) et Roquetanière (1881-1907) (Clary, 1986) ; une nouvelle façade a été construite à l'ouest et la tour a été surélévée de deux niveaux, dont la claire-voie a sans doute été inspirée par le beffroi ajouté par Viollet-le-Duc à l'ancien hôtel de ville de Saint-Antonin-Noble-Val (Tarn-et-Garonne). Les vitraux sont signés de Gibert, de Montauban.£L'édifice conserve un monument funéraire des environs de 1500, probablement remonté, qui porte l'inscription "Ibi moratur Ihc" sous un écu à trois fleurs de lys.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Matériaux de la couverture
tuile creuse ; tuile mécanique
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie du couvrement
voûte en berceau plein-cintre ; fausse voûte en berceau brisé ; fausse coupole en pendentifs
Typologie de la couverture
toit à deux pans ; croupe ; pignon découvert ; toit en pavillon
Commentaire descriptif de l'édifice
De l'église romane n'a été conservée qu'une travée barlongue surmonté d'une tour dont les parties supérieures d'origine ne sont pas connues ; une cage d'escalier de plan carré est accolée au sud, à laquelle donne accès une porte couverte en plein cintre, selon une disposition qui existait sans doute aussi au Montat ; le positionnement de la fenêtre étroite, à ressaut intérieur, de l'élévation sud tient compte de la présence de l'escalier. Cette travée n'était donc pas une croisée de transept, mais une travée qui précédait le choeur, placé à l'est, qui a disparu ainsi que la nef qui se développait vers l'ouest et rejoignait peut-être le château voisin. Cette travée d'avant choeur n'est pas couverte d'une coupole mais d'une voûte en berceau plein cintre qui retombent sur des arcs latéraux qui amaigrissent les murs ; les arcs ouest et est ont un tracé brisé. Les quatre arcs retombent sur des colonnes engagées sur dosserets. Il n'est pas sûr que l'archivolte conservée dans l'élévation nord soit celle d'un portail.£L'aménagement de la route a imposé au 19e siècle d'agrandir l'église vers l'est, avec une nef, un transept dont la croisée est couverte en coupole, et un chevet plat de style néo-roman, comme la façade reconstruite à l'ouest. La tour a été armée de créneaux et surélevée d'un beffroi de deux niveaux.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
ornement végétal ; ornement animal ; armoiries ; rose
Description de l'iconographie
Les corbeilles des chapiteaux portent de grandes feuilles d'eau, de grandes palmettes retombantes, ou une couronne de feuilles étroites dont les extrémités sont chargées d'une boule, sous un abaque à petites têtes animales qui, sur un autre chapiteau, crachent un rinceau feuillagé.£Le monument funéraire est orné de roses et de bâtons écotés ; armoiries non identifiées : de (...) à trois fleurs de lis de (...).
Date de l'enquête ou du récolement
2006
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2011
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines£22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Référence de la notice
IA46101272
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
24 décembre 2018
Date de dernière modification de la notice
19 janvier 2022
Rédacteur de la notice
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
Contactez-nousEnvoyer un courriel