Église paroissiale
Saint-Jean-Baptiste
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste
Occitanie ; 46 ; Cœur de Causse
Commune fusionnée après inventaire ; autrefois sur commune de Labastide-Murat
Lot
Labastide-Murat
Goudou
2011 B03 129
En écart
2e moitié 12e siècle (?) ; 4e quart 15e siècle ; 1er quart 16e siècle ; 4e quart 19e siècle
1835
Porte la date
Attribution par travaux historiques
Arpajon Marie d' (commanditaire)
Les colonnes engagées à dosseret de la nef sont pratiquement les seuls vestiges significatifs du premier état de l'édifice, qui peut dater de la seconde moitié du 12e siècle. La paroisse, désertée pendant la guerre de Cent ans, est repeuplée en 1457 au moyen d'un accensement collectif par le baron de Castelnau-Bretenoux (J. Lartigaut, op. cit.), et l'église est sans doute réparée, et en grande partie reconstruite, à la fin du 15e siècle. En 1518, Marie d'Arpajon, veuve de Jean Ebrard, demande à être enterrée dans l'église de Goudou, où devait être édifiée une chapelle qu'elle prend soin de décrire : dimensions, voûtes, verrière, porte vers l'extérieur, clôture de pierre et barres de fer à l'intérieur, statues en pierre (Piéta, saint Jean et sainte Marie-Madeleine) dorées et peintes (J. Lartigaut, op. cit.). Il s'agit probablement de la chapelle sud. La sacristie a peut-être été ajoutée en 1835, date inscrite sur le linteau de la porte, entre les lettres MCY et FR. Un projet d'agrandissement, et de "restauration", non réalisé, est établi par l'architecte cadurcien V. Ficat en 1866 (V. Rousset, op. cit.). Les travaux qui seront effectivement réalisés, et dont l'architecte n'est pas connu, sont donc postérieurs à cette date : ils concernent la construction du clocher à l'ouest, et probablement celle de la chapelle nord ; quant à la chapelle sud, nous ne savons pas si elle a été ou non en partie reconstruite. Le vitrail du choeur, représentant la Décollation de saint Jean-Baptiste, est signé et daté : F. Chigot Limoges, G. Sebacq del. 1941.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
Tuile plate ; ardoise
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; toit à un pan ; flèche carrée
La nef se compose de trois travées inégales voûtées d'ogives, dont les nervures retombent de part et d'autre de la travée centrale sur des colonnes engagées à dosserets qui ont été tronquées pour être adaptées aux voûtes de la fin du 15e siècle. Le peu de pierre de taille visible dans les élévations intérieures donne probablement la mesure du mauvais état de l'église après la guerre de Cent ans ; à l'extérieur apparaissent encore dans l'élévation nord de la nef une petite porte couverte d'un arc brisé et chanfreinée, et la partie basse d'une fenêtre. Le choeur, de plan carré, est un peu plus large que la nef, et légèrement décalé vers le sud ; les nervures de sa croisée d'ogives retombent sur des culots pyramidaux. La chapelle sud, qui pourrait être celle de Marie d'Arpajon, se compose de deux travées voûtées de croisées d'ogives dont les nervures à double cavet retombent en pénétration dans les colonnes à bases prismatiques qui les reçoivent. Elle a servi de modèle pour la chapelle ajoutée au nord.
Sculpture
Tête d'homme ; tête de femme
Les deux culots de la travée occidentale de la nef portent l'un une tête d'homme, l'autre une tête de femme, peut-être une figuration des donateurs.
1993/11/15 : inscrit MH
IM46000545 ; IM46000816
À signaler
Propriété de la commune
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2011
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47