Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinecouvent de cisterciennes Notre-Dame, puis église paroissiale
couvent de cisterciennes Notre-Dame, puis église paroissiale


Référence de la notice
IA46101086
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
3 novembre 2015
Date de dernière modification de la notice
19 janvier 2022
Rédacteur de la notice
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice ; Pêcheur Anne-Marie
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
Désignation de l'édifice
Titre courant
couvent de cisterciennes Notre-Dame, puis église paroissiale
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
couvent ; église paroissiale
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de cisterciennes
Vocable, pour les édifices cultuels
Notre-Dame
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; 46 ; Lissac-et-Mouret ; Lissac
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Lot
Canton
Figeac Ouest
Lieu-dit
Lissac
Références cadastrales
2009 0C 01 517
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par travaux historiques
Description historique
Le couvent a été fondé en 1287 par Dieudonné Barasc, seigneur de Montbrun, et placé sous l'autorité d'une prieure qui devait être élue par les religieuses et confirmée par l'abbesse de Leyme ; le monastère a été pillé pendant la guerre de Cent ans puis reconstruit, puis à nouveau dévasté par les huguenots ; en 1668, il compte treize religieuses, et bien que de très importantes réparations aient été effectuées depuis seize ans, il reste encore à faire le mur de clôture et à refaire le vieux corps de logis (L. Greil, op. cit.). Il comptait encore huit religieuses au moment de la Révolution (Combarieu, op. cit.).£Les vestiges qui en subsistent, dont la majeure partie de la tour-clocher actuelle avec la chapelle du rez-de-chaussée, et deux pans de mur ayant peut-être appartenu à des bâtiments conventuels, peuvent dater de la seconde moitié du 13e siècle. En 1497, les moniales font appel à un lapicide de Sarlat, Pierre Esclanche, pour leur construire une nouvelle église (Lartigaut, op. cit.). L'examen des maçonneries permettrait peut-être d'identifier les phases de travaux du 15e siècle, et celles de l'époque moderne. L'état actuel de l'église paroissiale résulte principalement des travaux réalisés au 19e siècle.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille ; moellon
Matériaux de la couverture
tuile plate ; ardoise
Typologie de plan
plan en croix latine
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie du couvrement
voûte d'ogives ; fausse voûte en berceau plein-cintre
Commentaire descriptif de l'édifice
Des pans de mur en pierre de taille, comprenant des fenêtres couvertes de linteaux délardés en trilobe, sont conservés dans les élévations sud et nord de la nef. La partie orientale de l'église est constituée d'une chapelle à deux travées voûtées d'ogives, placée derrière le choeur actuel, dont le mur de fond conserve des arcades murées. La travée sud est surmontée d'une tour dont le dernier niveau est aménagé en clocher. L'examen des maçonneries à l'extérieur laisserait entendre que la travée nord a été ajoutée, alors que le voûtement paraît homogène : les nervures des deux croisées d'ogives sont à tore profilé en amande ; elles retombent sur des impostes sans décor tandis que les deux clefs sont sculptées. La présence d'un tronçon de colonne engagée surmonté d'un gros chapiteau à feuilles droites n'est pas expliquée.£L'église du 19e siècle est à nef unique, couverte d'une fausse voûte en berceau lambrissé reposant sur des consoles de bois ; deux chapelles symétriques ouvrent sur la nef, devant le choeur, par deux grands arcs en plein cintre ; elles sont couvertes de fausses voûtes en plein cintre.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture ; peinture
Indexation iconographique
agneau mystique ; armoiries
Description de l'iconographie
Les clefs de voûte de la chapelle orientale portent un Agneau pascal et un personnage trônant. Un panneau peint conservé au revers de la façade occidentale présente des armoiries non identifiées : d'azur à la Vierge à l'Enfant entourée de trois rocs d'échiquier d'argent, au chef cousu de gueules à la palme de sinople.
Date de l'enquête ou du récolement
2007
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2009
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines£22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Référence de la notice
IA46101086
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
3 novembre 2015
Date de dernière modification de la notice
19 janvier 2022
Rédacteur de la notice
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice ; Pêcheur Anne-Marie
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
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