Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinecathédrale Saint-Etienne
cathédrale Saint-Etienne






Référence de la notice
IA46000008
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
7 octobre 1997
Date de dernière modification de la notice
31 janvier 2025
Rédacteur de la notice
Bénéjeam-Lère Mireille ; Scellès Maurice
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Ville de Cahors
Désignation de l'édifice
Titre courant
cathédrale Saint-Etienne
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
cathédrale
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Etienne
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Occitanie ; Lot (46) ; Cahors ; place Chapou
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Cahors centre
Canton
Cahors nord-est
Adresse de l'édifice
Chapou (place)
Références cadastrales
1982 CE 116
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
cloître
Nom de l'édifice
ensemble cathédral
Localisation actualisée
Code INSEE de la commune actuelle
AOI ; architecture religieuse
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par travaux historiques
Description historique
On ne sait quasiment rien des édifices antérieurs à la cathédrale romane. Après la réforme du chapitre réalisée en 1090 par l'évêque Géraud, la construction de la nouvelle cathédrale et des bâtiments canoniaux est entreprise au début du 12e siècle. L'autel majeur et l'autel de la Sainte-Coiffe sont consacrés par le pape Calixte II en 1119, correspondant probablement à l'achèvement du chevet. L'essentiel des parties basses de la nef, avec les portails sud et nord, paraît construit dans les années 1140, mais les coupoles ne sont probablement achevées que dans la première moitié du 13e siècle. Le parti initial est celui d'une église présentant un choeur à déambulatoire, déambulatoire qui est détruit lors de la construction de la coupole occidentale, probablement dans le 2e quart ou le milieu du 13e siècle. Les travaux se poursuivent, sans doute après une interruption, avec la reconstruction partielle du chevet dès les années 1270, qui amorce la transformation gothique de l'édifice. La voûte du choeur, les chapelles latérales et la plus grande partie du massif occidental, qui reçoit la nouvelle entrée principale de la cathédrale, sont construits sous l'épiscopat de Raymond de Cornil entre 1280 et 1293 ; on a fait l'hypothèse que Pierre Deschamps soit intervenu sur le chantier. Le décor peint intérieur pourrait dater de la fin du 13e siècle. Quelques travaux sont sans doute encore réalisés au début du 14e siècle. Le renouveau qui suit la guerre de Cent ans se traduit par la construction décidée par l'évêque Antoine d'Alamand, sur l'emplacement de l'absidiole sud, d'une chapelle dédiée à la Vierge Immaculée, appelée "chapelle profonde", consacrée en 1484, puis pour le grand archidiacre Louis de Theiss d'une nouvelle chapelle érigée entre les absidioles est et nord en 1491. Un bâtiment, dont une cheminée porte les armes du chapitre, est ajouté à l'est de la chapelle Saint-Martin peut-être à la fin du 15e siècle. La salle capitulaire romane est remplacée par une chapelle dédiée au Saint-Esprit (actuelle chapelle Saint-Gausbert) aménagée entre 1497 et 1502 pour le chanoine Antoine d'Auriolle. Les galeries du cloître sont entièrement reconstruites à partir de la fin du 15e siècle et pendant toute la première moitié du16e siècle et portent les armoiries du chanoine Antoine d'Auriolle et des évêques Antoine de Luzech (1502-1509), Aloïs de Caretto (1514-1524) et Paul de Caretto (1524-1553). Excepté quelques aménagements intérieurs, les trois siècles qui suivent ne voient pas de travaux importants. Une nouvelle campagne de rénovation, et de restauration, débute dans les années 1850 avec la réfection des absidioles sous la houlette de Paul Abadie alors architecte diocésain de Cahors. Entre 1870 et 1875, le choeur liturgique est refait par Mgr Grimardias en style néo-gothique alors que l'on entreprend le dégagement des coupoles. Le portail nord, muré en 1732 et redécouvert en 1840, est restauré entre 1908 et 1913.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; grès ; pierre de taille
Matériaux de la couverture
ardoise ; tuile creuse ; tuile plate
Typologie de plan
plan allongé
Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau
Typologie du couvrement
coupole en pendentifs ; voûte d'ogives ; cul-de-four ; voûte en berceau brisé
Typologie de la couverture
dôme circulaire ; croupe polygonale ; croupe ronde ; toit en pavillon ; flèche en maçonnerie ; appentis ; toit à longs pans
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre : escalier en vis avec jour, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
Le massif occidental gothique est bâti en bel appareil de grès qui se distingue bien du calcaire froid de la nef romane. Sa façade sur la place est sobre, sauf l'accent mis sur le portail et sur la grande rose intégrée dans un réseau d'arcatures. Le tympan est animé d'arcatures à dais qui pouvaient abriter un décor à la fois sculpté et peint ; les deux portes étaient couvertes à l'origine par des linteaux qui ont été renforcés par des arcs brisés au 17e siècle.£La nef romane disposait de deux portails. Le portail secondaire, au sud, avait pour seul décor un arc trilobé et des blocs sculptés romains en remploi. Le portail principal ouvrait au nord sur ce qui était la seule véritable place de la ville jusqu'à la création de la nouvelle place du marché. Il s'apparente à celui de Moissac autant par son porche profond pris dans un massif en saillie que par la composition de son tympan ou le détail de son ornementation. Les élévations latérales de la nef romane étaient ouvertes de deux groupes de trois fenêtres, en grande partie conservées, séparés par un large contrefort correspondant aux piles médianes entre les deux coupoles. Du chevet du début du 12e siècle n'est plus visible de l'extérieur que l'absidiole nord-est, l'absidiole d'axe étant une reconstruction de 1872. Au-dessus le changement de matériau différencie les deux phases de construction du chevet gothique, l'apparition de la brique au-dernier niveau, marqué par une coursière et une série de baies de petites dimensions, correspondant à l'achèvement de la voûte. Un oeil averti distinguera à l'intérieur un léger changement de direction et de profil des nervures au niveau de la reprise du chantier.£La reconstruction du cloître s'est faite sur les fondations romanes et en conservant en grande partie les bâtiments canoniaux : à l'est, la salle capitulaire devenue la chapelle Saint-Gaubert et le dortoir à l'étage, la chantrerie au sud, la prévôté à l'ouest.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Date de l'enquête ou du récolement
1988
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1862 : classé MH
Typologie de la zone de protection
secteur sauvegardé
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de l'Etat
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
1996
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Ville de Cahors
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines£22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Référence de la notice
IA46000008
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
7 octobre 1997
Date de dernière modification de la notice
31 janvier 2025
Rédacteur de la notice
Bénéjeam-Lère Mireille ; Scellès Maurice
Mentions légales
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Ville de Cahors
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