Ferme
Ferme
Centre-Val de Loire ; Loiret (45) ; Cravant
Beaugency
Orcière
1828 A 1 ; 1985 A 6
Isolé
Logis ; grange ; colombier ; cellier ; étable à vaches ; étable à chevaux ; remise ; bergerie
19e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
1843 ; 1929
Porte la date
Sous l'Ancien Régine, Orcière était un fief dépendant de l'évêque d'Orléans. Au milieu du 17e siècle, le lieu comportait "manoir, granges, bergeries, écuries et autres édifices, cours, puits à eau en icelle, colombier à pied, le tout fermé de murs, jardins, ormoie, garennes, icelles de tous temps en entier été ainsi, un clos de vignes contenant quatre arpents entier, et le tout joignant de alentour du dit manoir bâti, au-dedans des terres etc." Avant la Révolution, les soeurs ursulines de Beaugency étaient propriétaires du lieu. A l'heure actuelle Orcière est une ferme isolée à cour fermée de la Petite Beauce qui s'ouvrait sur l'extérieur par une porte au nord et une au sud. L'implantation au sol des bâtiments d'exploitation et d'habitation qui correspond à une surface de 0, 90 ares, soit presque un hectare, fait de cette ferme l'ensemble d'exploitation le plus important du canton. Elle était entourée au milieu du 19e siècle par 240 ha de terres d'un seul tenant (voir doc. 2) dont deux parcelles totalisant près de 2 ha étaient vouées à la vigne. Le grand bâtiment comportant le logis remonte à 1843, date portée sur le linteau d'une fenêtre du rez-de-chaussée. Le hangar à charpente métallique présente au pied de l'un des supports, sur la base de béton, la date : 1929. Il remplace un bâtiment dont la fonction nous est inconnue sur le plan de 1858. Actuellement, la plus grande partie des bâtiments du côté est de la ferme et ceux du côté sud qui servaient d'écuries, étables et bergeries ont disparu. Ils existaient encore, entre les deux guerres (voir doc. 5a et 6). Une mare importante, maintenant asséchée, s'étendait devant le cellier au milieu du 19e siècle. Il semble que le colombier apparaît sur le plan de 1858 ce qui n'est pas le cas du cellier. De nos jours, la ferme n'est plus habitée mais les terres sont cultivées par un seul ouvrier.
Calcaire ; moellon ; enduit ; acier
Tuile mécanique ; tuile plate ; ardoise ; ciment amiante en couverture
1 étage carré
Toit à longs pans ; appentis ; toit en bâtière
Escalier droit
Colombier avec toit en bâtière. Entre ce dernier et la grange du côté ouest de la ferme se dresse le cellier. Actuellement le bâtiment d'habitation se prolonge par un bâtiment de même hauteur à usage primitif d'étables. A l'est de la mare entourée d'un mur à hauteur d'appui se trouve un abreuvoir constitué d'une pierre monolithe de dimension exceptionnelle. Charpente à pannes sur le bâtiment d'habitation et la grange à auvent.
Inégal suivant les parties
À signaler
Entre les deux guerres, cette ferme fonctionnait avec 15 ouvriers agricoles travaillant sur place et 30 lors des moissons. Une cuisinière vivait à demeure. Avant l'aménagement d'un dortoir, ces ouvriers dormaient dans les écuries et les étables. Une photographie de 1926, montre les dépendances orientales en bon état. A l'angle de ces dernières, se dressait un petit bâtiment de plan massé portant sur des poteaux de bois. Dessous, des chevaux tournaient autour d'un axe pour faire monter l'eau d'un puits (informations fournies par madame Giroud Ghislaine fille de Bellier Marcel, ancien régisseur de la ferme et auteur d'un livre ayant pour titre : Jean-Paul ou les hasards de la vie) [se reporter à la bibliographie].
Propriété privée
1998
© Inventaire général
2005
Bontemps Daniel
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06