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présentation de la commune de Tavers

Inventaire

Centre-Val de Loire ; Loiret (45) ; Tavers

Beaugency

1828 ; 1981

Une carte de 1768 de Beaugency et de sa banlieue au nord de la Loire, dessinée d'après un plan de bornage de septembre 1692, signale que la frontière occidentale du territoire balgentien débordait l'actuelle limite orientale de la commune de Tavers (voir doc. 01, Beaugency : généralités). On retrouve cette particularité sur le plan de la ville et banlieue de Beaugency de 1787 (voir Beaugency : généralités, doc. 02). Tavers s'est donc agrandie du côté de Beaugency lors de la définition révolutionnaire des limites communales. Par la loi du 19 juillet 1845, le nord-est de la commune qui s'était sans doute également agrandi vers l'est au détriment de Villorceau durant la Révolution, a été détaché au profit de cette dernière commune. La limite sud de la partie distraite correspond à la route départementale de Beaugency à Vendôme, actuelle D. 917, et la limite nord au chemin de Lorges qui traverse l'écart de Loynes. Les parties détachées sont reportées sur la carte de Tavers dessinée et peinte par Abel Adam en 1888 et correspondent aux sections E et F du nouveau plan d'assemblage de la commune de Villorceau (voir dossier : Villorcerau, présentation de la commune, pl. II et doc. 1). Les sites des rives du ruisseau des Fontenils et la source des Eaux Bleues sont classées à la date du 15/12/1924.

La commune s'étend, au sud, sur le val de la Loire et, au nord, sur le plateau calcaire de la Petite Beauce. La rivière Lien, qui prend sa source sur le plateau, près de la ferme du Vau, traverse le village. Son cours forme un petit vallon très verdoyant et boisé qui va en s'élargissant vers le sud où sont établis de nombreux jardins. Cet ensemble contraste avec le plateau austère non boisé au caractère typiquement beauceron. Cette rivière bifurque ensuite, au bout du village, vers le sud-ouest en longeant le versant du val tandis que le ru des Fontenils, qui s'alimente à la fontaine de la Bouture, se jette dedans au moulin Paillard. L'agglomération qui s'établit sur les sommets du vallon se poursuit à l'ouest, à angle droit vers le sud-ouest, sur le plateau de Guignes, par un habitat dispersé majoritairement constitué de demeures bourgeoises et un habitat pavillonnaire vers le nord-est, du côté de Beaugency. Des moulins ont été établis sur le cours inférieur du Lien. Ce sont maintenant des résidences : moulin de la Bouture et ses eaux artésiennes dites Eaux Bleues (Doc. 22, 23, 60 et fig. 47 et 48) , moulin Paillard (Doc. 19 et fig. 44 à 46) , moulin Peuillet (Doc. 21 et fig. 49) , moulin de Perseran (voir IA45000116) et le moulin de Foussard (Doc. 24 et fig. 50 à 52). Des lavoirs édifiés à l'extrême fin du XIXe siècle ponctuent également son cours à partir de la route nationale (IA45001366) : Paillard (1896-1899) [fig. 53], Perseran (1895-1898) [fig. 54], Réchou (1896-1897) [fig. 55 et 56], la Guizarde (1896) [ig. 57] et Pontpierre (1897-1899) [fig. 58]. La commune est traversée de l'est vers l'ouest par l'ancienne route royale d'Orléans à Blois percée entre 1763 et 1768, actuelle RN 152 (voir IA45001363). Parallèlement, à moins de 150 m de cette dernière, s'étire la ligne de chemin de fer Paris-Tours percée aux alentours de 1845. Plus au nord, c'est l'autoroute A 10, Aquitaine, achevée en 1975, qui traverse de part en part la commune sur le plateau, au-delà de la source du Lien. L'habitat est dispersé sur le plateau (fermes) , mais présence toutefois d'un important écart au Clos-Moussu vers l'est, au nord de Beaugency. Ce dernier dépendait de Beaugency sous l'Ancien Régime. Zone industrielle établie entre la route nationale et la voie de chemin de fer entre Beaugency et le village. Signalons les sites de la Source des Eaux Bleues et des Rives des Fontenils classés le 15/12/1924, sources qui sont constituées de petites résurgences. En 1845, avant la distraction de terres au profit de Villorceau, la surface communale était de 2390 ha.

1997

site classé

Edifices disparus de la commune : l'ancienne église détruite en 1861 avait un choeur et un portail occidental romans. Il existait semble-t-il au XIXe siècle un moulin à vent entre la rue des Eaux Bleues (ancien chemin de Prenay à Tavers) et la rue des Hautes Guignères (ancienne rue de la Haute Guignère). Il est dessiné sur le cadastre napoléonien, section D, au lieudit le Moulin à vent (voir doc. 2, dossier : village). Les photographies 9745 0681X à 706X, 709X à 716X, 719X à 726X, 729X, 730X et 733X à 738X du dossier sont enregistrées dans le dossier : ensemble de 25 dessins (IM45000942).

présentation de la commune

2004

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