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présentation de la commune de Lailly-en-Val

Inventaire

Centre-Val de Loire ; Loiret (45) ; Lailly-en-Val

Beaugency

1828 ; 1984

Le contour nord du territoire de Lailly-en-Val est actuellement, à un détail près, le même que sous l'Ancien Régime (voir Plan de la ville et banlieue de Beaugency en 1787, feuille II - dossier : généralités, Beaugency). Seules les fermes du Ruauger et de la Darre au nord-est, à droite de la route menant de Lailly-en-Val à Beaugency, dépendaient de Beaugency avant la Révolution.

La commune de Lailly-en-Val, implantée sur la rive gauche de la Loire, s'étend sur le val du fleuve et pour sa plus grande partie, au sud du village, en Sologne. L'ancienne route d'Espagne de Paris à Bayonne, qui traverse Orléans et se poursuit jusqu'à Blois sur la rive gauche en suivant le cours du fleuve (R.D. 951) , constitue l'épine dorsale du village excentré au nord de la commune. Cette route est recoupée, à peu près perpendiculairement vers l'est, par l'ancienne route de Beaugency à Ligny-le-Ribault (RD 19) qui traverse la partie solognote de la commune. Le village présente un bâti lache ou serré, selon les endroits, qui s'étend sur presque toute la largeur de la commune, sauf à l'est. La densité de l'habitat est plus marquée autour du centre ancien religieux (église) et administratif (mairie) et des lieudits : la Croix-Blanche, Mévault et les Trois cheminées. Ailleurs, les lieudits Les Sausses, la Trépinière, Maulnes, Rue Hallée à l'ouest et le Chemin Rémy à l'est ont un habitat plus espacé. En Sologne, le hameau de Monçay, rattaché à la commune en 1794, était le siège de la petite paroisse Saint-Nicolas sous l'Ancien Régime dont l'église a disparu. A l'ouest de Montçay se tient le hameau de Montizeau. Sur le val et la Sologne l'habitat, principalement des fermes, est dispersé. La partie solognote est actuellement très boisée. Sous l'Ancien Régime, il n'en était apparemment pas de même comme l'indique une carte du XVIIe siècle où seul le lieudit des Grands Bois l'était, le reste étant plus clairsemé (voir Pl. II). La rivière l'Ardoux, qui vient de Dry à l'est, s'étire le long du val et se poursuit sur la commune de Saint-Laurent-des-Eaux à l'ouest. De nombreux étangs ponctuent la forêt solognote et de petits rus l'irriguent dont celui de Vézenne qui faisait tourner un moulin du même nom et celui de Châtillon. A l'instar des communes de la rive droite la viticulture était importante entre le val et la Sologne (voir Doc.92). La surface communale est de 4560 ha.

1996

Edifices disparus de la commune : l'église paroissiale Saint-Nicolas de Monçay a été détruite en 1794 (voir J. Niveau, Lailly-en-Val, Vie et tradition des origines à nos jours, Un village entre Val et Sologne, s.l., 1997, p. 65). L'ancien château de Flux a été détruit vers 1850 (voir IA45000080). Le château de Pully a été détruit après son achat en 1955 (J. Niveau, op. cit., p. 134) (voir IA45000079). Le château des Bordes édifié par l'écrivain Eugène Sue a été détruit en 1979 (J. Niveau, op . cit., p. 139) (voir IA45000129). Un moulin à vent existait en face de la ferme de Marembault, près du Rû. (J. Niveau, op. cit ., p. 56 et 57). De nombreuses maisons du village furent détruites le 22 0ctobre 1870 par les Prussiens et reconstruites grâce à l'aide du " Sou des chaumières " (fig. 18) et J. Niveau, op. cit., p. 156 et 239.

présentation de la commune

2004

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