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demeure de notable

Inventaire

demeure

de notable

Centre-Val de Loire ; Loiret (45) ; Tavers ; 2 rue des Eaux bleues

Beaugency

Eaux bleues (rue des) 2

1828 E 160 ; 1966 AP 325

en village

chapelle ; logement ; écurie ; étable ; grange ; poulailler ; remise ; sous-sol

1er quart 12e siècle ; 2e quart 12e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle

Demeure agrandie vers l'ouest à la fin du 19e ou au début du 20e siècle et couverte d'un nouveau toit brisé à longs pans et croupes (voir le dessin d'Abel Adam daté 1888 qui la présente avant transformation). La porte d'entrée latérale droite à encadrement chanfreiné terminé par des congés, ainsi qu'une petite ouverture moulurée en cavet sur le pignon oriental, semblent indiquer pour ce bâtiment des vestiges de la fin du 15e ou du début du 16e siècle (nombreux exemples similaires sur la commune). Intérieurement la partie ancienne conserve un escalier en bois à balustres tournés de l'époque classique. Cette construction est accolée partiellement, à l'est du mur nord, à une chapelle romane dédiée à Saint-Martin. Cette dernière est signalée en 1139 dans une bulle du pape Innocent II confirmant, entre autres, sa possession par l'abbaye Notre-Dame de Beaugency. En 1150, Eugène III la lui enleva pour en doter l'abbaye bénédictine de femmes de Beaumont-les-Tours qui la garda jusqu'à la Révolution. Sa porte d'entrée, en légère avancée sur la façade nord à l'ouest et ouvrant sur le cimetière, présentait un rouleau de voussure retombant sur des chapiteaux à feuilles lisses vraisemblablement de peu antérieurs à 1139. Elle fut vendue et démontée vers 1920 pour être transportée aux Etats-Unis. Elle était comparable à la porte ouest de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Tavers maintenant disparue (voir IA45000110). Son abside, actuellement manquante, fut sans doute détruite au 19e siècle lors de la construction du bâtiment accolé à l'est qui n'est pas indiqué sur le cadastre de 1828. Sa charpente apparente à chevrons-portant-fermes et étrésillonnement en écharpes dans le plan des chevrons pourrait remonter à la fin du 15e ou au début du 16e siècle qui fut une importante période de reconstruction à Tavers et dans les environs. Trois fermes principales ont perdu leur entrait et leur poinçon. Actuellement cette chapelle sert de débarras. A l'arrière du bâtiment principal se voit un logis, sans doute de la seconde moitié du 19e siècle, et un bâtiment peu ancien qui servait à la confection de conserves d'oeufs. Belles caves extérieures au bâtiment avec accès par le chemin rural dit des Sables.

calcaire ; moellon ; enduit

ardoise ; tuile mécanique

plan allongé

1 étage carré

élévation à travées

toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe ; noue

escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente

Demeure de notable à un étage carré, deux escaliers en bois tournant avec jour, et toit à longs pans brisés à croupes ; logis à un étage carré, toit à longs pans et une croupe ; chapelle de plan rectangulaire avec charpente apparente, toit à longs pans et couverture en ardoise ; une grande porte cochère perce sa façade sud ; conserverie avec tuiles mécaniques et baies à encadrement de briques ; bâtiment à usage de grange et d'étable avec toit à longs pans couvert d'ardoises ; garage et écuries accolés en L avec toit à longs pans, noue et croupe.

remanié ; restauré

1997

à signaler

charpente

Présence dans la propriété de la chapelle romane Saint-Martin couverte par une charpente à chevrons-portant-ferme étrésillonnée dans le plan des chevrons.

propriété privée

dossier individuel

1997

© Inventaire général

Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06