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église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.

Inventaire

église paroissiale

Saint-Jean-Baptiste

Centre-Val de Loire ; Loiret (45) ; Tavers

Beaugency

1828 E 146 ; 1966 AP 322

en village

12e siècle ; 1er quart 17e siècle ; 3e quart 19e siècle

Ricard Benjamin (architecte) ; Clouet Waldémar (architecte) ; Blondin (architecte voyer)

attribution par travaux historiques

L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste était un prieuré-cure dépendant de l'abbaye Notre-Dame de Beaugency. Précision donnée par une bulle du pape Innocent II de 1139 confirmant la donation de Raoul Ier, seigneur de Beaugency, aux chanoines de l'abbaye Notre-Dame (entre 1104 et 1108) qui consistait en l'église Notre-Dame et l'église paroissiale Saint-Firmin de Beaugency avec leurs bénéfices. Cette donation avait déjà été confirmée en 1126 par une lettre de l'évêque d'Orléans. Avant la construction d'une nouvelle église au 19e siècle, l'édifice, ruiné et abattu par les gens de guerre lors des guerres de Religion qui virent, entre autres, tous les édifices religieux de Beaugency incendiés en 1567 ou 1568, fut restauré en 1617 par les hommes de l'art : Charles Brisson, Henri Verger et Jacques Rousselet de Beaugency. Il semble d'après les descriptions de l'instituteur Adam et des plans et dessins du 19e siècle que l'église primitive remontait pour ses parties les plus anciennes à l'époque romane (abside couverte d'une voûte en cul de four et porte d'entrée à l'ouest). Cette porte était apparemment très proche de celle de la chapelle Saint-Martin longeant le cimetière qui fut transférée aux Etats-Unis vers 1920 (voir demeure de notable IA45000120). Le culte fut définitivement rétabli en 1617. En 1838 un projet d'agrandissement du bas-côté nord et de construction d'un clocher sur le mur sud à l'ouest fut présenté par Blondin, architecte-voyer à Beaugency. Ce dernier fut réalisé au sud de la façade ouest en débordant l'alignement du mur du bas-côté sud. Ensuite, l'église fit l'objet d'un nouveau projet d'agrandissement et de modifications des architectes orléanais Benjamin Ricard et Waldémar Clouet en septembre 1860. Critiqué par Lelong, curé de la paroisse, en mai 1861, un dernier projet fut adjugé. Il apparaît d'après un plan de février 1864 de Benjamin Ricard seul, que l'église antérieure fut totalement démolie à l'exception semble-t-il des murs orientaux des bas-côtés. La première pierre du nouvel édifice fut bénite le 21 avril 1862 par Monseigneur Clesse, archidiacre et vicaire général, et l'église dédicacée le 4 juin 1863. Le certificat de réception définitif des travaux effectués par Schuelle, entrepreneur à Meung-sur-Loire, fut signé le 19 février 1864. Sur le mur extérieur de l'abside romane se déroulait avant sa destruction la litre du maréchal de Villars.

calcaire ; moellon ; enduit

ardoise

plan allongé

3 vaisseaux

voûte d'ogives

élévation ordonnancée

toit à longs pans ; toit en double bâtière ; flèche polygonale ; croupe polygonale

escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie

Eglise à trois vaisseaux, une abside à pans avec croupe polygonale et un clocher occidental axial en avancée sur la façade ; les trois vaisseaux sont couverts par un toit à longs pans ; le clocher est surmonté d'un toit en double bâtière et d'une flèche polygonale.

vitrail (étudié dans la base Palissy)

1996

Rappelons que l'église de Villorceau fut reconstruite peu avant celle de Tavers entre 1860 et 1862 par l'architecte orléanais Fournier Jeune (voir IA45000093) et celle de Baule un peu plus tard entre 1865 et 1867 par le même architecte qu'à Tavers, Beanjamin Ricard (voir IA45000058).

propriété de la commune

dossier individuel

1997

© Inventaire général

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