Manoir, Edifice hospitalier, Maison de retraite

Désignation

Dénomination de l'édifice

Manoir ; édifice hospitalier ; maison de retraite

Titre courant

Localisation

Pays de la Loire ; Loire-Atlantique (44) ; Châteaubriant

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Châteaubriant

Lieu-dit

Les Grands Fougerays

Références cadastrales

1832 C 153 A 164 ; 1985 C 201 A 204, 209, 216

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Motte ; douves ; chapelle ; parties agricoles ; jardin ; logement

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

16e siècle ; 17e siècle (?) ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle

Auteur de l'édifice

Lecomte André (architecte) ; Barre Alphonse (architecte) ; Dima Boutin (architecte paysagiste) ; Dima (architecte paysagiste) ; Kaskoreff (architecte paysagiste)

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Mentionné dès le 16e siècle, l'édifice primitif comportait des parties agricoles du 16e ou 17e siècle, partiellement remaniées vers 1880, une chapelle et une motte entourée de douves. Celle-ci a probablement été détruite en 1854, année de la reconstruction du logis dont le pavillon oriental utilise en partie la structure d'un bâtiment ancien. Acheté en 1931 par un médecin, le docteur André Bernoux, l'édifice fut alors converti en clinique spécialisée dans le traitement de la tuberculose d'une renommée internationale. Entre cette date et 1936, l'architecte parisien André Lecomte élève des bâtiments hospitaliers à l'ouest du logis auquel ils sont reliés par une galerie. Le jardin qui s'élève au sud de cet ensemble, est dû aux architectes-paysagers Dima Boutin, Dima et Koskareff. L'architecte Alphonse Barre construit en 1948 la salle à manger du personnel contre la face nord du logis et aménage en 1954 la chapelle en logement pour le directeur de l'établissement. Acheté par l'hôpital de Châteaubriant en 1966, l'édifice a été converti en maison de retraite jusqu'à sa désaffectation en 1993

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; grès ; calcaire ; béton ; appareil mixte ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit ; essentage d'ardoise

Matériaux de la couverture

Ardoise ; béton en couverture

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; noue ; terrasse ; croupe polygonale ; appentis

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en charpente ; escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre ; escalier tournant à retours sans jour ; en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Le logis est composé d'un corps principal couvert d'un toit à longs pans et flanqué de deux ailes couvertes de toits en croupe ; le choeur de l'ancienne chapelle est couverte d'une croupe polygonale ; le bâtiment hospitalier est couvert de toits à longs pans à pignon couvert et de toits en croupe ; la galerie qui le relie au logis est couverte en terrasse en béton ; la salle à manger du personnel est couverte en appentis ; les pignons de la partie ouest du bâtiment hospitalier sont recouverts d'essentage d'ardoise ; le logis est distribué par 2 escaliers en charpente, l'édifice hospitalier par 1 ascenseur et 3 escaliers en maçonnerie dont 1 hors-oeuvre