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Fortification d'agglomération

Inventaire

fortification d'agglomération

Pays de la Loire ; Loire-Atlantique (44) ; Châteaubriant

Châteaubriant

1832 H 316, 322, 351, 441, 442, 446, 447, 452, 453, 460, 464, 466, 473, 477, 481, 484 BIS, 564, 589, 638, 691, 694, 713, 749, 750 ; 1985 BH 186, 300, 331, 361, 411, 412, 424, 427, 436, 504, 509, 526, 584

en ville

la Chère ; le Rollard

porte de ville ; demi-lune ; enceinte

13e siècle ; 15e siècle ; 4e quart 16e siècle

2e moitié 19e siècle

Accotée au flanc ouest du château fort, la ville était protégée par un mur de défense qui délimitait un espace à peu près rectangulaire ; l'enceinte était bordée par la chère au nord et entourée de douves alimentées par le ruisseau du Rollard au sud et à l'ouest ; cinq portes donnaient accès à la ville : la porte de la Torche au nord-est, flanquée des tours poudrière et du moulin, la porte Saint-Jean au nord-ouest, la porte Neuve au sud, reconstruite au 16e siècle, la seule qui ne soit pas détruite, la porte de la poterne également au sud, et la porte Saint-Michel au sud-est ; le mur était renforcé par 5 tours demi hors-oeuvre dont 4 sont encore en place : sur la courtine sud, à l'est de la porte de la poterne accotée au 20 rue pasteur, aménagée en maison dans la 2e moitié du 19e siècle : elle s'élève contre une autre tour en saillie sur l'élévation interne de la courtine, correspondant sans doute à un état antérieur des fortifications ; sur la courtine nord contre la face postérieure du 31 rue du Onze Novembre ; à l'angle nord-ouest, la tour saint Jean reconstruite entre 1832 et 1877 sur un plan polygonal ; la 4e, sur la courtine ouest à hauteur du 25 boulevard Victor Hugo, a été détruite après 1902 ; la défense de la ville a été renforcée à la fin du 4e quart du 16e siècle avec la construction de deux bastions : un à droite de la porte neuve et l'autre à l'angle sud-ouest du mur, la tour du four banal ; ce dispositif était complété par la présence de demi lunes, une au sud-ouest délimitée par l'actuelle place de la Motte qui fut arasée en 1761, et l'autre au nord-ouest, devant la porte Saint-Jean ; sur celle-ci, fut élevé un boulevard démoli entre 1768 et 1776 ; la porte neuve fut surélevée d'un étage au 18e siècle ; la porte de la poterne fut détruite en 1752, la porte Saint-Jean en 1824, la porte de la torche en 1837 et la porte Saint-Michel partiellement en 1838 ; les fossés furent comblés au sud en 1825, à l'ouest en 1836 et au nord vers 1840

schiste ; grès ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; appareil mixte ; bois ; pan de bois ; enduit

ardoise

2 étages de sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble

voûte en berceau

terrasse ; toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; noue ; toit en pavillon ; toit polygonal ; toit conique

escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en charpente

Le pavillon oriental de la porte Saint-Michel possède un étage de comble ; il est partiellement en pan de bois et possède un toit en pavillon ; la Porte-Neuve est composée d'un corps dans lequel est aménagé le passage de la rue et d'un 2e corps en retour d'équerre autour duquel est construit le bastion en demi cercle ; le corps en retour est couvert en croupe et le bastion en appentis ; la distribution de l'édifice est assurée par un escalier dans-oeuvre ; le bastion de la tour du four-banal possédait primitivement deux étages de sous-sol ; il est voûte en berceau et couvert en terrasse ; la tour de Couéré, en moellon enduit, est couverte d'un toit polygonal ; la tour de la poterne, en moellon enduit, est couverte d'un toit conique

1993

bastion ; porte de ville

propriété privée

dossier individuel

1995

© Inventaire général

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