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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineÉglise paroissiale Saint-Jacques
Église paroissiale Saint-Jacques






Référence de la notice
IA42001485
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
8 avril 2011
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Guibaud Caroline
Mentions légales
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
Désignation de l'édifice
Titre courant
Église paroissiale Saint-Jacques
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Jacques
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Auvergne-Rhône-Alpes ; Loire (42) ; Lérigneux ; bourg (le)
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Montbrison
Lieu-dit
bourg (le)
Références cadastrales
1809 A 397 ; 1987 AL 19
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1830
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
La paroisse de Lérigneux est mentionnée en 1225 ; elle est supprimée après la Révolution, et n'est pas rétablie au Concordat : elle dépend alors de la paroisse de Roche. La paroisse de Lérigneux ne retrouve son existence autonome qu'en 1820. En 1830, l'église, édifice datable du 16e siècle et remaniée par la suite, est en mauvais état, humide et trop petite pour la population. Un projet de reconstruction partielle est établi par l'architecte Haour, qui semble avoir été exécuté quelques années plus tard (1834-1836). La partie occidentale de l'édifice est conservée : le clocher, construit sur le modèle de celui de la collégiale de Montbrison, et la partie basse des murs des anciennes chapelles latérales. On observe en particulier, dans le collatéral nord, les anciens supports engagés dans le mur, conservés jusqu'à une hauteur de 2, 50 m environ : une pile à base moulurée à tore en retour du clocher sur le mur ouest, une colonnette dans l'angle nord-ouest et une colonne à l'aplomb de la retombée du doubleau de cette travée, ces deux dernières ayant des bases à tores et motif de cannelures. Le reste de l'édifice est reconstruit sur un plan régulier, en réutilisant partiellement les matériaux de l'ancienne église. Le premier plan de reconstruction prévoyait de réutiliser une part plus importante des murs et supports existants, ce qui semble avoir été ensuite abandonné, et représente pas les contreforts ajoutés à l'aplomb des doubleaux. Le clocher est réparé en 1883. La fabrique fait faire au 20e siècle des travaux d'embellissement : en 1929, suppression du tuyau du poêle qui traversait la façade occidentale, en 1949, suppression de l'ancien cimetière et de son mur d'enceinte, et création des escaliers devant les portes du clocher. Enfin 1969-1970, une grosse campagne de travaux a lieu sur l'ensemble des toitures, les murs du clocher et de l'abside et les voûtes de la nef. C'est certainement lors de ces travaux que le décor intérieur de l'édifice, en particulier la peinture du cul-de-four de l'abside et le lambris situé au-dessous, ont disparu, de même que la statue de la Vierge placée contre la façade occidentale sur une sorte de poutre de gloire en métal ajouré, avec l'inscription AVE MARIA SPES NOSTRA.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
granite ; moellon ; moyen appareil
Matériaux de la couverture
tuile creuse
Typologie de plan
plan allongé
Description de l'élévation intérieure
3 vaisseaux
Typologie du couvrement
voûte d'arêtes ; cul-de-four ; voûte d'ogives
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; toit en pavillon ; croupe ronde ; appentis
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
L'église forme un rectangle divisé en trois vaisseaux, une nef flanquée de collatéraux plus étroits, de trois travées. La nef est prolongée à l'est par une abside semi-circulaire dans l'axe de laquelle est construite une sacristie de plan carré. A l'ouest le clocher forme une travée d'avant-nef, avec un portail ouvert à l'ouest et une porte latérale au sud. En demi-hors-oeuvre dans le mur nord est logé l'escalier d'accès au clocher, en vis, qui fait saillie à la fois du côté extérieur, dans un massif demi-hexagonal, et vers l'intérieur, en arrondi au-dessus de sa porte d'accès. L'édifice est construit en moellon de granite ; le clocher est en partie en pierre de taille : façade ouest, contreforts, ensemble du dernier niveau, partie du premier niveau côté nord. Le portail a un linteau en arc déprimé surmonté d'un arc en accolade reposant sur des colonnettes, le tout abrité par un bandeau mouluré formant une accolade puis des retours à angle droit. L'étage des cloches est ouvert de fenêtres géminées en arc brisé, séparées par des pilastres surmontés de pinacles à crochets, et avec une gargouille en forme de protomé d'animal au-dessous du pilastre central. Les contreforts s'achèvent en bâtière, avec une croix de section octogonale pour ceux de la façade occidentale et un fleuron cruciforme pour ceux des façades latérales. Le toit en demi pyramide de l'escalier et surmonté d'un pinacle avec un écusson armorié à la base (armes des Bourbons). L'intérieur est voûté d'arêtes avec arcs doubleaux en plein cintre reposant sur des piliers de plan carré, sans dosserets contre les murs latéraux. La travée sous le clocher est voûtée d'ogives, avec une clef de voûte sculptée. L'abside est voûtée en cul-de-four. Une porte axiale permet de passer de l'abside dans la sacristie. Les fenêtres sont à une lancette en plein cintre. Les toitures sont en tuile creuse, à longs pans (nef et collatéraux) , en croupe ronde (abside) , en appentis (sacristie) ou en pavillon (clocher).
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
armoiries
Description de l'iconographie
Armoiries sculptées sur la clef de voûte sous le clocher : armoiries du duc de Bourbon (à trois fleurs de lys, cotice en brisure) , entourrées d'une torsade, dans un quadrilobe à redents. Les mêmes armoiries sont représentées au sommet de l'escalier du clocher. Selon la documentation (Saint-Pulgent) , les armoiries des Damas (une croix ancrée) étaient peintes au sommet de la voûte de la première travée du collatéral nord : non vues.
Date de l'enquête ou du récolement
2005
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2010
Mentions légales
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88
Voir aussi
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IA42001485
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
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Inventaire
Date de création de la notice
8 avril 2011
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Guibaud Caroline
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