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maison forte, dite Château de Marandière

Château de Marandiére

Inventaire

maison forte

Auvergne-Rhône-Alpes ; Loire (42) ; Estivareilles ; Marandiére

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Saint-Bonnet-le-Château

Marandiére

1824 A2 379 à 382 ; 1986 A2 366, 368, 370

en écart

communs ; ferme

14e siècle ; 3e quart 15e siècle ; 16e siècle ; 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle

1468

daté par source

Rochebaron Claude de ; ou ; Rochebaron Guillaume de (maître de l'oeuvre)

attribution par source

Maison forte vraisemblablement construite vers 1468, date portée sur la hotte de la cheminée du premier étage, contre un ancien donjon datant du 14e siècle. Partiellement brulé vers 1560 par le baron des Adrets, plusieurs petites modifications sont apportées à certaines baies du logis et certains communs sont construits. Au 16e siècle, intervention de Guillaume de Rochebaron et de sa femme Yolande de Lamps. Au 18e siècle le donjon subit d'importantes modifications ; mais c'est au 19e siècle que les modifications structurelles sont les plus importantes : ouvertures au rez-de-chaussée, modification des voûtes, cloisonnage des pièces. A cette même époque d'autres communs sont édifiés. Un plan d'eau est rattaché à la propriété au début du 20e siècle. Bâtiment inscrit MH le 18 novembre 1997.

granite ; moellon

tuile creuse

2 étages carrés ; 3 étages carrés ; étage de comble

voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'arêtes ; voûte plate

élévation à travées

toit conique ; toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert

escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie

Le gros oeuvre de la maison forte et des communs est en moellons de granite. Les chaines d'angles et les encadrements de baies sont en pierre de taille (granite). La toiture du logis et des communs est à longs pans sur les ailes, avec croupes aux extrémités ; toit à croupes pour le donjon ; toits coniques pour les tours ; appentis pour les deux batiments qui flanquent le porche d'entrée ; génoise et corniche. La couverture est en tuile creuse. L'édifice est de plan assymétrique en U. Elévations à travées sur deux étages carrés et un étage de comble sur trois étages carrés pour le donjon. Vôutes en berceau plein cintre et d'arètes pour l'escalier rampe-sur-rampe, voûte d'arètes pour deux des pièces du logis, vôutes plates pour les différents niveaux des tours plafonds à solives apparentes dits " à la fougère " ou plâtres pour les autres pièces. Deux escaliers dans-oeuvre en maconnerie, l'un tournant : retour sans vide, et l'autre en vis sans vide. Décor sculpté en façade (étudié)

sculpture (étudiée dans la base Palissy)

1995

1997/11/18 : inscrit MH

à signaler

propriété privée

dossier individuel

1996

© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes

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