Fortification d'agglomération

Dénomination de l'édifice

Fortification d'agglomération

Titre courant

Fortification d'agglomération

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Loire (42) ; Estivareilles

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Saint-Bonnet-le-Château

Références cadastrales

1824 A1 ; 1986 AB

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Fossé ; porte de ville

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 13e siècle ; 2e moitié 14e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

Limite 15e siècle 16e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

Les fortifications sont mentionnées en 1295 dans la transaction passée entre le prieur Falcon Verd et le coseigneur laïc Briand de Rochebaron, seigneur de Montarcher. Elles semblent alors récemment établies par le prieur parce qu'elles lui appartiennent et que le contrat définit les règles de leur utilisation et de leur entretien : les deux seigneurs ont en commun le droit de tenir garnison, d'ordonner le guet, de faire sonner de la trompe et de lever une redevance, le vingtain, destinée aux fortifications. En 1362, une partie des fortifications est détruite et le clocher incendié par deux hommes qui demandèrent aussitôt leur pardon au roi Jean le Bon. Les dommages sont réparés sans doute dès la fin du 14e siècle, travaux que le dessin de Revel, au milieu du 15e siècle, permet de mesurer en partie : la tour nord-ouest à mâchicoulis, les hourds du clocher et la porte ouest surmontée d'une tourelle en encorbellement sont attribuables à cette campagne. Devant la porte ouest, la place du Rastel ou de l'Orme est alors protégée par une palissade en bois. Le nouvel accord de coseigneurie passé en 1451 stipule l'interdiction d'ouvrir des jours extérieurs dans les remparts sans l'accord des juges communs. La porte est semble avoir été fortement remaniée lors de la reconstruction de la maison seigneuriale à la fin du 15e ou au début du 16e siècle. En 1762 le curé de la paroisse mentionne encore l'existence des murs, des fossés, des deux portes et de quatre tours mais sur le plan cadastral de 1824, les portes sont détruites et il ne reste que deux tours : les fortifications ont sans doute souffert de l'incendie de 1787 qui détruisit la plupart des maisons du bourg. La tour sud-est a été démolie dans le courant du 19e siècle.

Matériaux du gros-œuvre

Granite ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

3 étages carrés

Typologie du couvrement

Voûte en berceau segmentaire

Typologie de couverture

Appentis

Commentaire descriptif de l'édifice

Enceinte quadrangulaire dont 3 angles étaient pourvus de tours et le 4e d'une échauguette et dont l'accès se faisait par 2 portes à l'est et à l'ouest. Porte est : tour carrée dont il subsiste le mur nord conservant la trace de 3 niveaux, les 2 premiers présentant des arrachements de voûtes en berceau segmentaire et de portes communiquant avec la maison seigneuriale. Tour nord-ouest : tour ronde à 4 niveaux dont le premier serait voûté (non visitée) , la partie haute ayant été arasée pour permettre l'installation d'un toit en appentis.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Tour

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1997

Copyright de la notice

© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Ducouret Bernard ; Monnet Thierry

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88