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église paroissiale Saint-Sernin

Inventaire

église paroissiale

Saint-Sernin

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Saint-Justin ; Douzevielle

Roquefort

Douzevielle

2007 OF 66

en écart

cimetière ; croix de cimetière

1ère moitié 12e siècle ; 14e siècle (?) ; 17e siècle

19e siècle

daté par travaux historiques

Une première église, dédiée à saint Jean-Baptiste, est édifiée dans la première moitié du 12e siècle : son abside constitue la chapelle sud de l'édifice actuel. Elle est doublée au début de l'époque gothique par une nef prolongée par un choeur en hémicycle, le nouvel édifice prenant le vocable de Saint-Sernin. Aux 14e et 15e siècles, les troubles de la guerre entraînent sa fortification, la création de salles hautes sur le chevet et la construction d'une tour-clocher au-dessus de la travée droite de la chapelle sud, sur le modèle de l'église voisine de Sarbazan. Brûlée par les troupes protestantes en 1570, l'église est restaurée et agrandie au 17e siècle : la voûte de la nef est refaite, un porche et une sacristie construits, tandis qu'un presbytère (vendu par la commune en 1828, mais toujours existant) vient s'appuyer à l'angle sud-ouest du vaisseau. Divers travaux mineurs interviennent au 19e siècle, notamment en 1849, 1881 (remplacement d'une poutre et d'un plancher) et 1887 (mur de clôture du cimetière). Les élévations intérieures ont été décapées et la pierre mise à nu dans les années 1990.

calcaire ; moyen appareil ; moellon ; enduit partiel

tuile creuse

plan allongé

2 vaisseaux

voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four

toit à longs pans ; croupe ronde ; appentis ; toit en pavillon

Nef de 2 travées, voûtée en berceau, précédée à l'ouest par un porche (avec pièce à l'étage) et prolongée à l'est par une travée droite couverte d'un berceau appareillé, et par un choeur en hémicycle voûté d'un cul-de-four. Au sud, un second vaisseau (en partie l'église primitive romane) constitué de 2 travées (la 1ère plafonnée, la 2e voûtée en berceau et servant d'assise à une tour-clocher) prolongées par une absidiole en cul-de-four, laquelle communique avec la travée droite du choeur par un étroit passage. Une tourelle d'escalier occupe l'angle entre le chevet et l'absidiole. L'édifice est bâti en moyen appareil régulier, à l'exception du porche et de la sacristie, en moellon calcaire enduit ; le clocher est couvert d'un toit en pavillon.

sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)

homme ; tête ; feuille

Décor des modillons de l'absidiole romane (très érodés) : personnages masculins en pied, animaux. Décor des chapiteaux extérieurs de la baie axiale du chevet : feuilles. Décor des culots du choeur : homme trapu, la bouche ouverte, les bras levés soutenant un tailloir ; têtes d'homme souriantes.

2008

1995/12/11 : inscrit MH

à signaler

propriété de la commune

dossier individuel

2008

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

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