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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinePhare de Contis (Etablissement de signalisation maritime n°1254/000)
Phare de Contis (Etablissement de signalisation maritime n°1254/000)


Référence de la notice
IA40000372
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
12 décembre 2003
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
Rédacteur de la notice
Dreyer Francis ; Fichou Jean-Christophe
Mentions légales
(c) Ministère de l'équipement, Bureau des phares et balises ; (c) Ministère de la culture, Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Phare de Contis (Etablissement de signalisation maritime n°1254/000)
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
phare
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Saint-Julien-en-Born ; Mimizan (sud de)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Subdivision de Capbreton
Lieu-dit
Mimizan (sud de)
Partie constituante non étudiée
logement
Localisation actualisée
Code INSEE de la commune actuelle
VISMER-PHARES-AUTR ; VISMER-PHARES-FORME-ROND ; VISMER-PHARES-LOCA-TERRE
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1861
Auteur de l'édifice
Description historique
La commission des phares décide le 27 mai 1856 d'installer un nouveau feu entre le bassin d'Arcachon et l'embouchure de l'Adour pour compléter l'éclairage du golf de Gascogne. Le site de Contis est préféré à Mimizan du fait de sa position à égale distance entre Biarritz et Arcachon. Le projet est voté suivant le décret du 12 mai 1860 en même temps que les phares de Triagoz, Ouessant, pointe de Grave, la Coubre, Saint-Georges, le feu flottant de la tour de By, les deux phares d'Hourtin, le Grand Rouveau, Allistro en Corse pour un total de 1 871 000 F. Le coût de la construction de la tour est estimé à 160 000F.£Première adjudication le 2 octobre 1860 mais un seul soumissionnaire se présente avec un prix de 29% plus élevé que l'estimation de l'ingénieur.£2ème adjudication remportée par Bascaris (ou Barsacq) entrepreneur de Bidart pour 172 000F selon les plans de l'ingénieur Ritter et sous la direction de l'ingénieur Pairier.£Les travaux commencent difficilement. On exige qu'il y ait 10 tailleurs de pierre, 2O bouviers et 1O maçons avec des manoeuvres en nombre suffisant. La construction s'enlise. "Les difficultés des transports dans les sables mouvants des dunes prescrivaient de réduire autant que possible l'emploi des pierres de taille ; à défaut de briques, pour la fabrication desquelles on ne put réussir à créer une usine dans des conditions acceptables, on a employé des moellons ferrugineux du pays, revêtus tant à l'extérieur qu'à l'intérieur d'un enduit de mortier de ciment Portland". Les moellons sont donc des pierres ferrugineuses, la "garluche". La pierre de taille, la chaux et le ciment sont ramenés sur Contis par train de la gare de Rion.£L'entreprise fait faillite en mars 1863. Dominique Casting de Mèes prend le chantier en main. Un certain Dangournau de Dax apporte les fonds.£Pour creuser les fondation du phare, l'entrepreneur arrase la dune sur une hauteur de 11, 60 m au dessus du niveau de la mer. Le fut sera cylindrique avec un escalier en fonte à l'intérieur réalisé par la fonderie parisienne Rigollet. Les fenêtres seront en pierre de taille de Saint-Savinien et d'Angoulême. Les voûtes des chambres et des salles seront en brique. L'appareil optique a été réalisé par la maison parisienne Henry-Lepaute en 1833. C'est celui du phare de Biarritz que l'on a démonté et replacé sur la tour après échange. Il sera installé par les conducteurs Dénéchaux et Colin du service central. La lanterne fait 3, 50 m de diamètre et possède 16 côtés. Le corps de logis constitué par deux ailes en U est construit pour abriter les gardiens.£Coût : 283 681F£Monsieur PECASTAING est le premier gardien.£L'optique tournera pendant près de 100 ans sur ses galets. En 1917, les gardiens sont obligés de la pousser à la main tellement les chariots sont abîmes.£- 1928 : changement de l'optique, de la cuve et de la lanterne.£En 1873, un tremblement de terre perturbera le service des gardiens en faisant osciller fortement la tour.£- 1937 : le phare est peint avec sa vis d'Archimède noire par un artiste de St Julien en Born : Bellocq dit "Memoune".£- 21 août 1944 : les allemands font sauter la coupole du phare.£- 22 juin 1945 : feu provisoire.£octobre 1948 : travaux de restauration par Gabriel Brouste, entrepreneur de St-Julien-en-Born£Le phare sera rallumé en 1949 avec les mêmes caractéristiques.£- 1950 : construction du local technique.attenant à la base du phare et comprenant 4 pièces. Le local ceinture le soubassement.£- 1999 : Gilles Bodin dernier gardien quitte le phare.
Description de l'édifice
Description de l'élévation intérieure
étage de soubassement
Commentaire descriptif de l'édifice
- Description architecturale : £Hauteur au-dessus de la mer : 53, 50 m.£Taille générale : 41, 5 m.£Hauteur de la focale : 39 m.£Description : Tour cylindrique avec soubassement en pierre de taille. Fût terminé par des consoles assemblées par des arcs supportant une balustrade à dés. Terrain 28824 m.£- Description technique : £1ère optique : 20 décembre 1863 : feu de premier ordre fixe varié par des éclats blancs toutes les 30 secondes de 16 panneaux au 1/16 à 4 mèches. focale 0, 92 m.£Autres optiques : 1928 : feu à 4 éclats blancs groupés toutes les 25 secondes, focale 0, 70 m de 4 panneaux au 1/8. 1949 : feu à 4 éclats blancs groupés toutes les 25 secondes optique de focale 0, 30 m à 4 panneaux au 1/8.£Cuve à mercure : 1928.£Combustibles : £Huile végétale : 1863.£Huile minérale : vers 1873.£Vapeur pétrole : 1907.£Aides radio : station RAN 1987/1999.£Electrification : 1951.£Automatisation : 1999.£- Etat actuel : Tour cylindrique d'une hauteur de 41, 5 m sur une dune d'une hauteur de 11, 60 m, maçonnerie lisse en garluche à encorbellement en pierre sur soubassement cylindrique encastrée dans un bâtiment en maçonnerie de pierres lisses. Différents bâtiments et logements complètent le site. Peint en blanc et noir en forme de vis. Optique BBT de focale 0, 30 m à 4 éclats groupés de 4 panneaux au 1/8 et réflecteur métallique. Cuve à mercure BBT Ebor 2200. Feu à éclats groupés blancs 25 sec. Lampe halo 180W. Portée 23 milles. Lanterne BBT contemporaine (1947) de Ø 3, 50 m à vitrages cylindriques de 2 niveaux. Visitable.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture
Indexation iconographique
homme : en buste
Description de l'iconographie
bustes de Fresnel et Beautemps- Beaupré
État de conservation
bon état
Date de l'enquête ou du récolement
2001
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
2009/11/06 : inscrit MH
Intérêt de l'édifice
à signaler
Observation concernant la protection de l'édifice
Site remarquable.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de l'Etat
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2002
Mentions légales
(c) Ministère de l'équipement, Bureau des phares et balises ; (c) Ministère de la culture, Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37
Voir aussi
Liens externes éventuels

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Nom de la base
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Date de création de la notice
12 décembre 2003
Date de dernière modification de la notice
27 février 2020
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