Atelier de teinturier puis usine de tabletterie (usine de tournerie) Mathon

Désignation

Dénomination de l'édifice

Atelier ; usine de tabletterie

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Atelier de teinturier ; usine de tournerie

Appellation d'usage

Usine de tournerie Mathon

Titre courant

Atelier de teinturier puis usine de tabletterie (usine de tournerie) Mathon

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Fétigny

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Jura

Canton

Arinthod

Lieu-dit

Pas Tard (les) ; Prés du Moulin (les)

Références cadastrales

1831 A 324, 327 à 330 ; 1985 ZC 55, 57, 59, 74, 75

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Valsin (dérivation du)

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; bassin de retenue ; canal ; logement ; jardin potager

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1ère moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source

Description historique

En 1831, Jean-Désiré Fériot est propriétaire d'un atelier de teinturier (avec foule) vraisemblablement édifié au début du 19e siècle (au Moyen Age, la commune comptait quelque 300 compagnons drapiers). Doté d'un battoir de 1847 à 1887 environ, le bâtiment passe à Henri-Victorin Mathon vers 1878 puis à Auguste Mathon vers 1896. Ce dernier l'agrandit vers 1904 en lui adjoignant une tournerie, puis à nouveau vers 1912 (rehaussement ?). Il loue des places de tour aux habitants du village, qui y fabriquent des robinets et autres articles de cave. Tenu par Auguste Deprez à partir de 1921 environ, ce n'est plus qu'un atelier, désaffecté avant la Seconde Guerre mondiale. Reprise par M. Bon en 1949, la tournerie familiale ferme en 1981. La roue en dessus en bois a été remplacée en 1960 par une roue métallique de même type (60 cm de largeur, 4 m de diamètre environ) provenant de la scierie Faivre, commune de Grande-Rivière (près du lieu-dit le Châtelet). Cette roue a été conservée malgré l'électrification, au début des années 1970. Outillage actuel : scie à ruban et rotatives (tours rotatifs) des années 1930, tours de divers fabricants (Monneret à Moirans-en-Montagne, Lartaux à Saint-Claude, etc.), tonneaux de polissage. Une dizaine de tourneurs vers 1910 puis jusqu'à 17 personnes avant la décennie 1920.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit partiel ; béton ; parpaing de béton ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage de comble

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre ; escalier droit ; en charpente

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place ; roue hydraulique verticale ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Atelier de fabrication : moellon calcaire et enduit partiel, étage de soubassement (tonneaux de polissage), baies rectangulaires au rez-de-chaussée et en arc segmentaire à l'étage, oculi éclairant le comble, croupes. Entrepôt industriel qui le jouxte (stockage du bois) : pan de bois en façade remplacé vers 1990 par un mur en parpaing de béton (et aménagement d'un nouvel escalier), charpente en bois apparente, appentis. ; surface du site en m2 : 21 050